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dimanche 8 février 2009

Nuages (14)

18h20, ne rien faire...

18h50, regarder passer un nuage...

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Pour les oreilles : Le 28 avril 1937 le saxophoniste ténor Coleman Hawkins enregistrait à Paris, avec son «All-star jam band», une version époustouflante de «Out Of Nowhere» (1). Il y avait ce jour-là Benny Carter à la trompette, Django Reinhardt à la guitare, Stéphane Grappelly au piano.
On ressent déjà l'ambiance presque funèbre qu'on retrouvera dans sa célèbre version de «Body And Soul» (2) enregistrée à New-York le 11 octobre 1939.

(1) Cliquer sur le petit triangle bleu à gauche du dernier titre
(2) Cliquer sur le petit triangle bleu à gauche du 4ème titre

dimanche 29 juin 2008

Une soirée de jazz frit

Le festival de Jazz d'Orléans avait invité le 26 juin un des fondateurs du Free Jazz il y a bientôt 50 ans, Archie Shepp. La soirée fut très sage. Shepp joua et chanta essentiellement des blues ponctués comme habituellement de ces cris enroués qu'il déchire de son saxophone ténor. Et c'était assez beau. Comme d'habitude également dans cette grande fête provinciale de la musique libre et en plein air, toute photographie était prohibée.

samedi 7 juillet 2007

Le dinosaure, l'étourneau et le charognard

Pour ne pas déranger le bourgeois local amorphe qui ne digère que le «Lac des cygnes», le très municipal 17ème festival de jazz d'Orléans s'est achevé samedi 30 juin par un moment d'académisme.
Le compositeur et arrangeur du Vienna Art Orchestra, qui faisait modestement projeter à chaque morceau son nom et ses fonctions sur un écran géant, nous a gratifiés de son imagination la plus routinière, heureusement démocratiquement ponctuée par une permission de sortie de chacun des 14 solistes de l'orchestre. Et là, certains se sont allègrement déboutonnés, témoin le solo de clarinette de Nico Gori, flamboyante envolée sur fond de musique sans inspiration exécutée avec minutie.

On peut voir sur ce cliché le Vienna Art Orchestra au complet. Enfin on aurait pu voir. La milice zélée et servile de l'organisateur interdisait aux non accrédités de prendre des photos des artistes, au prétexte, tarte à la crème du droit de l'image, qu'ils ne voudraient pas voir leur image sur internet sans la contrôler (lisez "sans rémunérer les charognards qui les entourent").

La soirée avait pourtant débuté par une première partie plutôt fantaisiste. Le festival avait invité le nonet (9 musiciens) du saxophoniste alto Lee Konitz. Lee Konitz est un dinosaure du jazz. En feuilletant sa discographie sans fin, on voit défiler une procession de légendes, pour la plupart refroidies : Warne marsh, Miles Davis, jerry Mulligan, Mingus, Shelly Manne, Zoot Sims, Gil Evans, Art pepper, Lennie Tristano... C'est dire son âge.
Cependant on entend toujours le son délicat et un peu voilé qu'il avait il y a 50 ans. Quand on l'entend. Parce qu'une bande d'étourneaux narquois avait décidé de l'accompagner avec fracas. Au début, il arrêtait de jouer et les regardait passer d'un air enfantin, mais quand, aux premières notes d'un solo, ils firent deux passages rapprochés retentissants, Lee vexé s'interrompit, laissant le percussionniste dans l'embarras, et finit le concert perdu dans le nonet.


Dans l'esprit du droit de l'image, je me suis efforcé de faire qu'on ne puisse reconnaître les membres du nonet (reconnaître n'étant pas le mot juste puisqu'ils sont parfaitement inconnus). Mais je n'ai pas pu me résigner à masquer Lee Konitz.
***
Le concert du 30 juin sera diffusé sur France Musique, ce soir 7.07.2007 à 23h pour le VAO, et le 3.09.2007 à 22h pour Lee Konitz.

vendredi 29 juin 2007

Un peu de jazz

Difficile de montrer la musique en images. Sur scène une partie du quatuor du saxophoniste alto Pierrick Pedron, au festival de jazz d'Orléans, dans le jardin de l'évêché. Médiocre sonorisation, pluie, humidité, froid...