Histoire sans paroles (54)
Sumac vinaigrier, château d'Angers, 19 octobre 2022
Youpi ! Encore un record ! C'est la fête !
D’accord il y a les guerres, les massacres, les virus, les présidents cinglés, les ouragans, les catastrophes, tout se multiplie, mais il y a aussi des performances toujours croissantes, des records continuels, des gros titres dans les journaux !
5 commentaires :
Bon, puisque je suis encore tout seul ici, je laisse un commentaire totalement hors sujet : meilleurs vœux cher Costar.
Poste script-homme : quelque peintre trainant ici à tout hasard, pourrait-il me nommer (au plus près et si possible) le somptueux rouge-orangé du sumac (organisme barbare et très invasif s’il en reste) ? Je sais déjà que beaucoup de nuances de couleur ont un nom précis quelque part, mais pour celle-là, je sèche un peu.
Ce que vous demandez est impossible.
À titre personnel je n'utilise pas de tube de couleur autre que rouge et jaune de cadmium clairs, bleu outremer foncé, noir et blanc (je triche un peu avec de la terre d'ombre pour gagner du temps).
Utiliserais-je un vaste nuancier de couleurs que chaque marque a ses propres nomenclatures et les étiquettes correspondent rarement au contenu du tube.
Sans parler des différents types et réglages des écrans utilisés, du type de matériau qui reflète la couleur, des caractéristiques de la lumière elle-même, des yeux du regardeur, etc..
Les grandes marques comme Pantone attribuent des codes de classement mais ne se risquent pas à nommer les nuances de couleur.
On trouve néanmoins sur internet des nomenclatures dont je soupçonne le degré d'arbitraire assez élevé, et dont je n'ai aucune idée du degré de standardisation des noms, par exemple ici : https://www.toutes-les-couleurs.com/code-couleur-html.php
Si vous comparez certaines nuances du sumac entre la photo et la liste (sur le même écran, bien sûr, et si possible avec la pipette d'analyse des couleurs d'une application graphique genre Photoshop), vous trouverez corail, carotte, écarlate, cerise, garance, vermillon, et même sang de bœuf.
Ça ne vous avancera pas à grand chose, mais vous aurez au moins la proportion exacte de chaque couleur fondamentale dans le mélange et en fonction des systèmes (RVB, CMJN...)
Tout cela n'est pas propice au poète, j'entends bien, mais il me semble qu'il est plus évocateur de parler du somptueux rouge-orangé du sumac que de se hasarder à le qualifier de citrouille, ce qui risque d'égarer quelque peu le lecteur. En matière de couleur, le mieux est peut-être de rester vague, d'éviter la métaphore.
Merci pour ces précisions. C’est une couleur fascinante. Nous la baptiserons donc « rouge sumac » devant l’éternel infini et nous en laisserons les copirailletes à notre mère nature qui, malgrè tous les pessimismes, saura toujours bien nous ressourcer, voire nous recycler — à sa manière…
Et à cet égard, pour la troisième fois (mais la dernière, promis), je vous adresse mes meilleurs vœux pour ce nouvel an.
GjG, optimiste béat.
à GJG, j'espère que cette double répétition de vos vœux est due à votre urbanité naturelle et pas à l'oubli des doubles vœux que je vous ai retournés le 2 janvier à 16h46. Mais peut-être ai-je alors commis un impair en vous appelant familièrement "cher Guillaume" ? Un effet des abus de bombance de mon côté, sans doute.
Ki n'en veut des vœux ?
Non, non, cher Costar, vous n'avez pas commis d'impair (auvergnat), ni d'une mère (picarde)
Bien à vous
Guillaume Jacques G.
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