Une mauvaise fréquentation
Les chiffres de fréquentation des musées pour l’année 2016 viennent de tomber (c’est le mot juste). Et c’est dramatique, le Louvre va certainement perdre sa place de plus grand musée de l’Univers, car le Japonais le boude.
Le château de Versailles et le Louvre ont perdu 15% de visiteurs, le musée d’Orsay, 13%. On rend responsables les attentats terroristes du 7 janvier 2015 contre le journal Charlie Hebdo et du 13 novembre 2015 au Bataclan et dans les rues de Paris. Le musée Pompidou à Beaubourg aurait pourtant enregistré une hausse de fréquentation de 9%. Comment l’explique-t-on ?
Comme les conditions de visite des musées sont déjà déplorables (attente pendant des heures sous la pluie glacée et salles surpeuplées), et comme le contenu des expositions est devenu anémique, la seule variable d’ajustement qui reste aux inventifs gestionnaires des biens publics est le prix du billet d’entrée (et éventuellement l’interdiction de photographier pour relancer la carte postale).
L’équation est simple, il suffit donc d’augmenter le prix du ticket d’un taux au moins égal en valeur absolue à la baisse de fréquentation. Ainsi le château de Versailles augmente ses tarifs de 20% au premier janvier 2017, et la visite des jardins ne sera plus gratuite que les lundis, mercredis et jeudis.
Le Louvre, prévoyant, avait dès juillet 2015 augmenté ses tarifs de 25%, mais au détriment surtout des 70% de visiteurs étrangers. Ce qui était une erreur puisque c’est surtout la défection du client étranger, notamment du Japonais, qui a fait baisser les visites en 2016 (7,3 millions seulement, à peine 23 000 touristes par jour, quelle misère !)
Bien entendu les prix ne baisseront pas pour autant quand les visiteurs reviendront. Donner c’est donner, reprendre c’est voler.
Vue du château et des jardins de Versailles désertés par le touriste.Le château de Versailles et le Louvre ont perdu 15% de visiteurs, le musée d’Orsay, 13%. On rend responsables les attentats terroristes du 7 janvier 2015 contre le journal Charlie Hebdo et du 13 novembre 2015 au Bataclan et dans les rues de Paris. Le musée Pompidou à Beaubourg aurait pourtant enregistré une hausse de fréquentation de 9%. Comment l’explique-t-on ?
Comme les conditions de visite des musées sont déjà déplorables (attente pendant des heures sous la pluie glacée et salles surpeuplées), et comme le contenu des expositions est devenu anémique, la seule variable d’ajustement qui reste aux inventifs gestionnaires des biens publics est le prix du billet d’entrée (et éventuellement l’interdiction de photographier pour relancer la carte postale).
L’équation est simple, il suffit donc d’augmenter le prix du ticket d’un taux au moins égal en valeur absolue à la baisse de fréquentation. Ainsi le château de Versailles augmente ses tarifs de 20% au premier janvier 2017, et la visite des jardins ne sera plus gratuite que les lundis, mercredis et jeudis.
Le Louvre, prévoyant, avait dès juillet 2015 augmenté ses tarifs de 25%, mais au détriment surtout des 70% de visiteurs étrangers. Ce qui était une erreur puisque c’est surtout la défection du client étranger, notamment du Japonais, qui a fait baisser les visites en 2016 (7,3 millions seulement, à peine 23 000 touristes par jour, quelle misère !)
Bien entendu les prix ne baisseront pas pour autant quand les visiteurs reviendront. Donner c’est donner, reprendre c’est voler.
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