Anders Zorn, peintre (1860-1920)
Zorn, Vacances d'été 1886 (détail - aquarelle)
La postérité n’aime pas les virtuoses, surtout ceux qui, ambitieux, ont courtisé la grande bourgeoisie et se sont enrichis sans respecter les rigueurs stylistiques des grandes mouvements artistiques de leurs temps. Elle a du mal à les cataloguer.
En peinture, les virtuoses divertissent au jour le jour comme en musique, se consacrent au plaisir immédiat, et ne méditent pas longuement sur la destinée de leur art. Il improvisent des portraits désinvoltes et brillants de la haute société, et les exposent fièrement au « Salon » de l’année, avant qu’ils ne finissent dans la pénombre de bureaux cossus où ils vieillissent avec leurs modèles. La génération suivante ne les regarde plus et hésite sur la signature du peintre. Lorn, Lom, Zom ?
La postérité, dédaigneuse, dit d’Anders Zorn qu’aquarelliste prodige venu d’un milieu suédois modeste, il avait déjà à 30 ans conquis la distinction de la légion d’honneur en France et à 40 ans fait le portrait de trois présidents des États-Unis et de dizaines de millionnaires et d’artistes en vue.
Au moins a-t-il vécu libre, riche, et heureux probablement, s’il faut croire archives et photographies d’époque, de ses premiers succès vers la fin des années 1880, en France et aux États-Unis, à sa fin en Suède en 1920. La vie se moque bien de la postérité, qui est la mort.
Alors si les détails des aquarelles, huile ou dessin présentés ci-dessous en illustrations vous enchantent, n’hésitez pas. Le Petit palais de Paris les expose avec 150 autres dans une grande rétrospective du peintre, jusqu’au 17 décembre 2017.
Comme pour ses amis (ou confrères) de fortune, autres surdoués ambitieux de l’époque, Sargent, Besnard, Sorolla, il y a bien longtemps qu’on n’attendait plus une telle exposition.
Ne lisez rien sur Zorn, c’est inutile, ce sont des mots. Seules comptent les choses.
En peinture, les virtuoses divertissent au jour le jour comme en musique, se consacrent au plaisir immédiat, et ne méditent pas longuement sur la destinée de leur art. Il improvisent des portraits désinvoltes et brillants de la haute société, et les exposent fièrement au « Salon » de l’année, avant qu’ils ne finissent dans la pénombre de bureaux cossus où ils vieillissent avec leurs modèles. La génération suivante ne les regarde plus et hésite sur la signature du peintre. Lorn, Lom, Zom ?
La postérité, dédaigneuse, dit d’Anders Zorn qu’aquarelliste prodige venu d’un milieu suédois modeste, il avait déjà à 30 ans conquis la distinction de la légion d’honneur en France et à 40 ans fait le portrait de trois présidents des États-Unis et de dizaines de millionnaires et d’artistes en vue.
Au moins a-t-il vécu libre, riche, et heureux probablement, s’il faut croire archives et photographies d’époque, de ses premiers succès vers la fin des années 1880, en France et aux États-Unis, à sa fin en Suède en 1920. La vie se moque bien de la postérité, qui est la mort.
Alors si les détails des aquarelles, huile ou dessin présentés ci-dessous en illustrations vous enchantent, n’hésitez pas. Le Petit palais de Paris les expose avec 150 autres dans une grande rétrospective du peintre, jusqu’au 17 décembre 2017.
Comme pour ses amis (ou confrères) de fortune, autres surdoués ambitieux de l’époque, Sargent, Besnard, Sorolla, il y a bien longtemps qu’on n’attendait plus une telle exposition.
Ne lisez rien sur Zorn, c’est inutile, ce sont des mots. Seules comptent les choses.
et ci-dessous Femme se déshabillant 1893 (huile) et portrait du peintre Max Liebermann 1891 (dessin)
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