Pythagore, une romance
Pour se persuader qu'il maîtrisait une réalité qui pourtant lui échappe toujours et ne le satisfera jamais (car l'insatisfaction est sa nature, son moteur), l'homme a inventé les mathématiques.
Pythagore (*), élève de Thalès et d'Anaximandre eut l'idée de faire des nombres et du raisonnement mathématique une vraie religion, avec ses secrets, ses incantations, et sa hiérarchie dont il était le pape. Il pensait être la réincarnation de quelques héros grecs renommés. Dans sa doctrine, les lois qui régissent le monde ne sont que des relations entre des nombres. Son époque vit une éclosion d'avancées en mathématiques, géométrie, astronomie, logique. Elles lui ont souvent été attribuées, plutôt qu'à ses disciples, sans preuves réellement sérieuses. C'était le début de la légende qui s'est amplifiée jusqu'à nos jours où les plus célèbres numérologues, les loges maçonniques les plus secrètes, et les astrologues les plus en vue vouent à Pythagore un culte définitif. Quelques scientifiques également.
Il ne manquait que le feuilleton sentimental pour midinettes. C'est chose faite. Sa biographie a été romancée par Henriette Chardak. On trouve son roman dans toutes les gares et quelques pharmacies.
Pendant ce temps, la nature qui se fout bien de ces calembredaines se débrouillait pour aller au plus court, au plus simple. Elle inventait le soleil, et la sphère qui est une chose très économique car elle demande peu de calculs. Puis, pour montrer que ça n'était pas qu'une abstraction, elle faisait passer devant quelques oiseaux, qu'elle rangeait ensuite sur un fil, à intervalles ostensiblement réguliers, pour faire croire qu'elle respectait des règles et ainsi faire plaisir aux pythagoriciens. Car elle est tout de même généreuse, même si elle ne donne jamais et prête seulement.
(*) Cliquez dans la colonne de gauche sur «Pythagore de Samos», la courte biographie est captivante, et elle console de la romance pondue par Mme Chardak. Dans la même colonne, cherchez également les biographies de Thalès et d'Anaximandre. Et si vous avez un peu de temps, remontez au sommaire de ce site simple et passionnant, fait par le collège Jules Ferry de Montluçon dans le cadre du projet européen SOCRATES COMENIUS. Il semble malheureusement inactif depuis de nombreuses années.
Pythagore (*), élève de Thalès et d'Anaximandre eut l'idée de faire des nombres et du raisonnement mathématique une vraie religion, avec ses secrets, ses incantations, et sa hiérarchie dont il était le pape. Il pensait être la réincarnation de quelques héros grecs renommés. Dans sa doctrine, les lois qui régissent le monde ne sont que des relations entre des nombres. Son époque vit une éclosion d'avancées en mathématiques, géométrie, astronomie, logique. Elles lui ont souvent été attribuées, plutôt qu'à ses disciples, sans preuves réellement sérieuses. C'était le début de la légende qui s'est amplifiée jusqu'à nos jours où les plus célèbres numérologues, les loges maçonniques les plus secrètes, et les astrologues les plus en vue vouent à Pythagore un culte définitif. Quelques scientifiques également.
Il ne manquait que le feuilleton sentimental pour midinettes. C'est chose faite. Sa biographie a été romancée par Henriette Chardak. On trouve son roman dans toutes les gares et quelques pharmacies.
Pendant ce temps, la nature qui se fout bien de ces calembredaines se débrouillait pour aller au plus court, au plus simple. Elle inventait le soleil, et la sphère qui est une chose très économique car elle demande peu de calculs. Puis, pour montrer que ça n'était pas qu'une abstraction, elle faisait passer devant quelques oiseaux, qu'elle rangeait ensuite sur un fil, à intervalles ostensiblement réguliers, pour faire croire qu'elle respectait des règles et ainsi faire plaisir aux pythagoriciens. Car elle est tout de même généreuse, même si elle ne donne jamais et prête seulement.
(*) Cliquez dans la colonne de gauche sur «Pythagore de Samos», la courte biographie est captivante, et elle console de la romance pondue par Mme Chardak. Dans la même colonne, cherchez également les biographies de Thalès et d'Anaximandre. Et si vous avez un peu de temps, remontez au sommaire de ce site simple et passionnant, fait par le collège Jules Ferry de Montluçon dans le cadre du projet européen SOCRATES COMENIUS. Il semble malheureusement inactif depuis de nombreuses années.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire