Louvre en soldes
On a beaucoup fustigé, dans ce blog même, le musée du Louvre et sa politique déplorable en matière de reproduction et diffusion des images de sa collection sur Internet, à l'opposé de nombre de grands musées mondiaux. On nous objectera des exceptions notables, comme les musées de Florence, Saint-Pétersbourg ou Vienne dont les sites officiels sont également indigents, mais au moins ceux-ci n'ont-ils pas la fatuité de se prendre pour les plus grands musées du monde, et certains renvoient même l'internaute déçu vers un florilège de leur collection hébergé sur d'autres sites.
Ainsi ne trouve-ton quasiment jamais sur Internet de reproductions en bonne définition des tableaux du Louvre, ce genre de reproductions d'une précision et d'une qualité telles qu'elles invitent aux déambulations rêveuses d’ordinaire inaccessibles dans les couloirs surpeuplés et mal éclairés du musée.
Le voyageur immobile doit se contenter des éternels petits clichés pisseux, enténébrés et illisibles qui hantent les blogs et les réseaux d’images depuis que l'Internet existe.
Mais ce temps est peut-être passé.
La prolifération des moyens numériques de personnaliser l'information, ordinateurs, tablettes, a entrainé avec elle une profusion d'applications qui se vantent de nous donner accès en haute définition aux collections des musées. Elles ne tiennent généralement pas leurs promesses. L'application officielle du musée du Louvre pousse la munificence jusqu'à nous autoriser à zoomer sur 150 œuvres incontournables, dit-elle !
Mais d’autres éditeurs commencent à donner accès à des bases d’images du Louvre nettement plus généreuses.
C’est le cas d’Evolution games LLP, éditeur mystérieux dont les applications consacrées à la peinture des grands musées semblent faites à la diable, traduites au jugé du russe au français en passant par un anglais approximatif. Le classement des peintres y est fait à la stupide manière anglo-saxonne, par ordre alphabétique des prénoms, la fonction de recherche y est globalement déficiente voire aléatoire, et les commentaires sont souvent incomplets ou incertains.
Mais après tout, on cherche avant tout une longue promenade contemplative, même erratique, parmi des milliers de tableaux. Et là, l’éditeur tient parole. 2300 tableaux du Louvre sont effectivement téléchargeables pour la plupart en haute définition (3 à 4000 pixels, prévoir de l’espace mémoire disponible).
Même familiers du musée réel, vous irez pendant des heures de surprise en émerveillement, et pour le prix d’une seule carte postale. Ainsi vous pourrez abandonner, peut-être définitivement, les visites exténuantes et couteuses de ce temple officiel de la vanité.
Ainsi ne trouve-ton quasiment jamais sur Internet de reproductions en bonne définition des tableaux du Louvre, ce genre de reproductions d'une précision et d'une qualité telles qu'elles invitent aux déambulations rêveuses d’ordinaire inaccessibles dans les couloirs surpeuplés et mal éclairés du musée.
Le voyageur immobile doit se contenter des éternels petits clichés pisseux, enténébrés et illisibles qui hantent les blogs et les réseaux d’images depuis que l'Internet existe.
Mais ce temps est peut-être passé.
La prolifération des moyens numériques de personnaliser l'information, ordinateurs, tablettes, a entrainé avec elle une profusion d'applications qui se vantent de nous donner accès en haute définition aux collections des musées. Elles ne tiennent généralement pas leurs promesses. L'application officielle du musée du Louvre pousse la munificence jusqu'à nous autoriser à zoomer sur 150 œuvres incontournables, dit-elle !
Mais d’autres éditeurs commencent à donner accès à des bases d’images du Louvre nettement plus généreuses.
C’est le cas d’Evolution games LLP, éditeur mystérieux dont les applications consacrées à la peinture des grands musées semblent faites à la diable, traduites au jugé du russe au français en passant par un anglais approximatif. Le classement des peintres y est fait à la stupide manière anglo-saxonne, par ordre alphabétique des prénoms, la fonction de recherche y est globalement déficiente voire aléatoire, et les commentaires sont souvent incomplets ou incertains.
Mais après tout, on cherche avant tout une longue promenade contemplative, même erratique, parmi des milliers de tableaux. Et là, l’éditeur tient parole. 2300 tableaux du Louvre sont effectivement téléchargeables pour la plupart en haute définition (3 à 4000 pixels, prévoir de l’espace mémoire disponible).
Même familiers du musée réel, vous irez pendant des heures de surprise en émerveillement, et pour le prix d’une seule carte postale. Ainsi vous pourrez abandonner, peut-être définitivement, les visites exténuantes et couteuses de ce temple officiel de la vanité.
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