Améliorons les chefs-d'œuvre (10)
Voyant les dessins de Jean-Baptiste Oudry exposés au Louvre dans cette succulente exposition sur les jardins d’Arcueil, il est difficile d’imaginer qu’ils étaient tous réalisés sur du papier bleu. Le catalogue de l'exposition l'affirme.
Les feuilles sont aujourd’hui bistre, sépia, ocre, jaunes, orange, et pour les moins décolorées ou oxydées, d’un gris glauque.
Quelle teinte était utilisée il y a 250 ans ? L’indigo comme pour les maitres italiens ? Il est difficile de restituer la couleur d’origine sans l’analyse chimique des pigments.
Risquons la reconstitution imaginaire d’un des plus beaux dessins de la série, conservé au musée Paul Getty de Los Angeles.
Le bistre d’aujourd’hui était peut-être alors un pâle clair de lune.
Les feuilles sont aujourd’hui bistre, sépia, ocre, jaunes, orange, et pour les moins décolorées ou oxydées, d’un gris glauque.
Quelle teinte était utilisée il y a 250 ans ? L’indigo comme pour les maitres italiens ? Il est difficile de restituer la couleur d’origine sans l’analyse chimique des pigments.
Risquons la reconstitution imaginaire d’un des plus beaux dessins de la série, conservé au musée Paul Getty de Los Angeles.
Le bistre d’aujourd’hui était peut-être alors un pâle clair de lune.
Jean-Baptiste Oudry, Arcueil, passage du grand parterre de la Faisanderie à la terrasse supérieure (musée Paul Getty, Los Angeles). Comme pour la musique baroque recréée aujourd'hui avec des instruments d'époque, procédé en vogue, la couleur bleue originale du papier a été simulée artificiellement.
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