Galerie nationale d’Écosse (2 de 2)
Dans la galerie virtuelle, ouverte depuis peu, des collections de peinture du musée national d’Écosse à Edimbourg, en déambulant parmi des centaines de superbes paysages écossais nuageux et tourmentés, le flâneur découvre des œuvres qu’il n’aurait aucune chance de voir, voyagerait-il jusqu’en Écosse, parce qu’elles ne sont presque jamais exposées, comme les dessins et les aquarelles, trop fragiles à la lumière.
Et il remarquera ainsi William Hackstoun, un artiste si rare qu’il en ignorait probablement jusqu’au nom.
Né en 1855 près d’Edimbourg, Hackstoun étudiait à Glasgow l’architecture, qui le faisait pratiquer le dessin et l’aquarelle. Il était engagé par Ruskin, à Londres, pour faire des relevés et dessins de cathédrales du nord de la France (Ruskin lui conseilla de changer son nom, de Haxton en Hackstoun).
En parallèle il souhaitait faire une carrière de basse d’opéra, mais il semble qu’il ait finalement choisi, suite à des problèmes de santé (ou de caractère, disent certains commentaires), une vie d’aquarelliste modeste, mais reconnu des critiques et des galeries, à Glasgow et à Londres, jusqu’au 8 juin 1921.
Les trois magnifiques aquarelles qui illustrent cette note sont bien à l’abri de toute notoriété dans les réserves à l’hygrométrie contrôlée du musée d’Edimbourg. Ce sont, dans l’ordre de présentation, Paysage avec laboureur et autres personnages de 1889, Maison sur une colline surplombant une vallée de 1890, et Paysage avec des arbres et une rivière de 1893.
Et il remarquera ainsi William Hackstoun, un artiste si rare qu’il en ignorait probablement jusqu’au nom.
Né en 1855 près d’Edimbourg, Hackstoun étudiait à Glasgow l’architecture, qui le faisait pratiquer le dessin et l’aquarelle. Il était engagé par Ruskin, à Londres, pour faire des relevés et dessins de cathédrales du nord de la France (Ruskin lui conseilla de changer son nom, de Haxton en Hackstoun).
En parallèle il souhaitait faire une carrière de basse d’opéra, mais il semble qu’il ait finalement choisi, suite à des problèmes de santé (ou de caractère, disent certains commentaires), une vie d’aquarelliste modeste, mais reconnu des critiques et des galeries, à Glasgow et à Londres, jusqu’au 8 juin 1921.
Les trois magnifiques aquarelles qui illustrent cette note sont bien à l’abri de toute notoriété dans les réserves à l’hygrométrie contrôlée du musée d’Edimbourg. Ce sont, dans l’ordre de présentation, Paysage avec laboureur et autres personnages de 1889, Maison sur une colline surplombant une vallée de 1890, et Paysage avec des arbres et une rivière de 1893.
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