mardi 29 novembre 2011

La persistance du gris (suite)

Meung-sur-Loire, juin 2011

L'encyclopédie populaire Wikipedia affirme qu'en orient le gris représente la fumée d'encens, la prière, le sacré, et en occident la poussière, le désarroi et la solitude. Admettons. Ça permet de ranger tout cela dans des tiroirs et de le resservir en cas de besoin quand on veut exprimer sans effort l'idée ou le sentiment indiqués sur l'étiquette. Tout le monde s'y retrouve. Et puis, la sensation douloureuse d'abandon et le besoin d'inventer un monde d'illusions sont des comportements finalement très voisins.

2 commentaires :

Tilia a dit…

Réduire le gris à la tristesse, la mélancolie, l'ennui, la vieillesse, la cendre et la poussière, c'est aller un peu vite en besogne. Le vin gris ne rend pas triste et la grisette n'a pas de cheveux gris. Pour certains, l'un comme l'autre seraient plutôt grisants.

Le gris Gennevilliers est admirable et Meung-sur-Loire a autant, voire plus, de charme que s'il était verdoyant

Costar a dit…

Nous verrons bientôt si votre dernière affirmation, élogieuse, est juste.