dimanche 6 novembre 2011

La vie des cimetières (40)


On doit respecter, choyer, bichonner les morts. Soit ! Mais voilà, malgré les efforts méritoires de la médecine et des assurances sociales, il y en a de plus en plus.
Le temps de lire cette chronique et, au rythme actuel, 600 bienheureux se seront éteints. Et ça ne s'arrangera pas, même si, mus par une sorte d'illusion philanthropique, vous refermiez la page que vous lisez actuellement, imaginant qu'ainsi l'hécatombe cesserait. Les plus curieux trouveront d'ailleurs en suivant ce lien de vivantes statistiques sur les causes des décès (laissez mijoter trois minutes pour voir apparaitre au moins un cancer du pancréas).

Face à cette extermination méthodique, l'Homme ne lutte plus. Les morts s'amoncellent et leurs dernières demeures sont négligées.
La ville de Gênes qui diffuse pourtant force plans illustrés et fascicules pour inciter le touriste à visiter le célèbre cimetière monumental de Staglieno, attraction de la ville, n'a pas vraiment les moyens de l'entretenir et en laisse une grande part à l'abandon. C'est le sort de tant d'autres cimetières historiques. C'est aussi probablement leur charme.




3 commentaires :

Tilia a dit…

Romantique à souhait cette nécropole

E****** a dit…

Je viens de découvrir votre blog.
La première photo de ce post a un certin......charme.

Costar a dit…

Bienvenue et bonne visite. N'hésitez pas à commenter!