Ajournement de la fin du monde
Sphère armillaire, un des appareils mécaniques les plus perfectionnés de l'antiquité à la renaissance (Musée de la science, Florence).
Que reprennent espoir ceux qui, pour cause de fin du monde imminente, avaient renoncé à se lancer dans des projets à moyenne échéance (repeindre la salle de bain, visiter la section des assiettes de porcelaine historiées du musée du Louvre, arrêter de fumer). Car le Grand Accélérateur de Particules (LHC) ne découvrira pas les derniers mystères de l'univers avant le printemps prochain. Ceux qui craignaient à cette occasion la destruction de la planète, pour octobre ou novembre au mieux, ont donc obtenu un peu de répit grâce à une fuite d'hélium dans le dispositif de refroidissement du Grand Collisionneur de Hadrons. «Ça n'est que partie remise» nous rassurent les scientifiques dans tous les organes de presse. Faisons plutôt confiance aux scientifiques. L'immense Newton lui-même, on l'a déjà vu, ne prédit la fin du monde qu'en 2060, ce qui laisse tout de même du temps pour des projets plus consistants, comme la noble entreprise de l'actuel président américain d'aller faire les poussières sur la lune, qu'on a, il est vrai, laissée en désordre depuis bientôt 40 ans.
Que reprennent espoir ceux qui, pour cause de fin du monde imminente, avaient renoncé à se lancer dans des projets à moyenne échéance (repeindre la salle de bain, visiter la section des assiettes de porcelaine historiées du musée du Louvre, arrêter de fumer). Car le Grand Accélérateur de Particules (LHC) ne découvrira pas les derniers mystères de l'univers avant le printemps prochain. Ceux qui craignaient à cette occasion la destruction de la planète, pour octobre ou novembre au mieux, ont donc obtenu un peu de répit grâce à une fuite d'hélium dans le dispositif de refroidissement du Grand Collisionneur de Hadrons. «Ça n'est que partie remise» nous rassurent les scientifiques dans tous les organes de presse. Faisons plutôt confiance aux scientifiques. L'immense Newton lui-même, on l'a déjà vu, ne prédit la fin du monde qu'en 2060, ce qui laisse tout de même du temps pour des projets plus consistants, comme la noble entreprise de l'actuel président américain d'aller faire les poussières sur la lune, qu'on a, il est vrai, laissée en désordre depuis bientôt 40 ans.
4 commentaires :
Your blog have a art very high....nice blogs
Thank you! I hope you can understand the texts...
Finalement, ce sera plutôt pour l'automne... C'est bien aussi, l'automne, pour la fin du monde :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/09/04/retour-vers-le-big-bang_1235862_3244.html
En effet ça pourrait faire joli, quoiqu'un peu convenu, avec la chute des feuilles. Mais peut-on réellement faire confiance aux scientifiques ? Ils nous ont tellement déçus.
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