La vie des cimetières (27)
Inachevée, par endroits contradictoire, difficile à dater, écrite par un autre d'après certains, réécrite parfois pour la rendre plus cohérente, «La vie de Timon d'Athènes» est un pièce très sombre de (peut-être) William Shakespeare. Le personnage, généreux, probablement par intérêt comme dans toute charité, puis désespéré de l'ingratitude des bénéficiaires, s'exile définitivement et maudit l'humanité.
Le texte foisonne de splendides imprécations misanthropiques, et finit par cette épitaphe sur le tombeau de Timon :
«Ci-gît un corps malheureux, séparé d'une âme malheureuse. Ne cherchez pas à savoir mon nom... Que la peste vous dévore tous, misérables humains qui restez après moi!»
La sculpture est de Floriano Bodini (1933-2005) dont on trouve plusieurs œuvres dispersées ici dans le cimetière monumental de Milan.
Le texte foisonne de splendides imprécations misanthropiques, et finit par cette épitaphe sur le tombeau de Timon :
«Ci-gît un corps malheureux, séparé d'une âme malheureuse. Ne cherchez pas à savoir mon nom... Que la peste vous dévore tous, misérables humains qui restez après moi!»
La sculpture est de Floriano Bodini (1933-2005) dont on trouve plusieurs œuvres dispersées ici dans le cimetière monumental de Milan.
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