Émile Claus, peintre flamand
Comme la plupart des peintres de son époque qui inventeront plus tard l’impressionnisme ou ses courants succédanés, Émile Claus (1849-1924) apprend d’abord à peindre des sujets académiques et sombres, réalistes et sociaux.
Dans les années 1880, quelques voyages, en Espagne, en Afrique, et à Paris où il découvre Monet et les courants impressionnistes, orienteront sa peinture vers le soleil et ses effets.
Dans les années 1880, quelques voyages, en Espagne, en Afrique, et à Paris où il découvre Monet et les courants impressionnistes, orienteront sa peinture vers le soleil et ses effets.
Émile Claus, Le pique-nique, 1887, collection du Palais royal, Bruxelles.
Après sa mort il sera presque oublié, malgré un succès notable en Belgique où il vivait au bord de la Lys, à Astène-Deinze non loin de Gand.
Émile Claus, Les patineurs, 1891, musée des beaux-arts, Gand.
Rarement exposé ou reproduit, il connait cependant depuis quelques temps un renouveau, comme son ami Le Sidaner. Le musée d’Orsay présente une ou deux toiles qu’il recelait depuis longtemps, et le musée des impressionnismes de Giverny a exposé récemment une belle série d’une dizaine de tableaux, dont voici trois.
Émile Claus, La levée des nasses, 1893, musée des beaux-arts, Ixelles.
2 commentaires :
Le vieillard du pique-nique semble avoir fait un tour dans la "villégiature des E.T" !
Coïncidence pas si étrange, en effet...
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