Tableaux singuliers (1)
Comme tous ses collègues de l’époque il fut séduit par l'aisance et la légèreté du style
impressionniste, sans jamais y tomber complètement, et se consacra particulièrement aux scènes
d’intérieur, quand la lumière du soleil traverse
doucement des rideaux et se pose sur une table
dressée décorée de fruits et de fleurs ou sur un coin
de parquet ciré.
Adam exploitera ce thème à succès jusqu’à sa mort en 1929.
Il fera une exception curieuse un jour de 1915.
Au printemps de cette année, les zeppelins allemands bombardent aveuglément les grandes villes anglaises, dont Edinburgh en Écosse. Les populations sont terrorisées, dans les journaux on parle d’apocalypse.
À 61 ans, voyant son univers menacé, Adam peint comme il l'avait toujours fait un intérieur bourgeois avec son vase de roses et son parquet luisant, mais cette fois bouleversé par un bombardement qui a fait éclater la fenêtre et semé désordre, débris et fumée dans le salon. Il le nomme « War » (Guerre).
Néanmoins dès 1916, alors que les zeppelins continuent à harceler la région, que l’année devient une boucherie plus terrible encore que la précédente et que l’Europe dénombre des millions de morts, Adam peint une de ses scènes les plus apaisées, « The morning room ».
De nos jours les sites qui font commerce de reproductions de tableaux et de clichés en tous genres sont les seuls à ne pas avoir oublié Adam, ses intérieurs paisibles, intimes et ensoleillés, comme son tableau singulier de 1915, exposé aujourd'hui au musée de Dundee.
Adam exploitera ce thème à succès jusqu’à sa mort en 1929.
Il fera une exception curieuse un jour de 1915.
Au printemps de cette année, les zeppelins allemands bombardent aveuglément les grandes villes anglaises, dont Edinburgh en Écosse. Les populations sont terrorisées, dans les journaux on parle d’apocalypse.
À 61 ans, voyant son univers menacé, Adam peint comme il l'avait toujours fait un intérieur bourgeois avec son vase de roses et son parquet luisant, mais cette fois bouleversé par un bombardement qui a fait éclater la fenêtre et semé désordre, débris et fumée dans le salon. Il le nomme « War » (Guerre).
Néanmoins dès 1916, alors que les zeppelins continuent à harceler la région, que l’année devient une boucherie plus terrible encore que la précédente et que l’Europe dénombre des millions de morts, Adam peint une de ses scènes les plus apaisées, « The morning room ».
De nos jours les sites qui font commerce de reproductions de tableaux et de clichés en tous genres sont les seuls à ne pas avoir oublié Adam, ses intérieurs paisibles, intimes et ensoleillés, comme son tableau singulier de 1915, exposé aujourd'hui au musée de Dundee.
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