Dans le coffre-fort du musée de Bâle (2 de ?)
Requis à Paris pour une affaire urgente, le fournisseur officieux de Ce Blog en reproductions de peinture suisse (et voisine), nous a contacté samedi 18 octobre au soir pour nous proposer quelques nouvelles reproductions de tableaux provenant des sous-sols du Kunstmuseum de Bâle.
Vous trouverez jointes ci-dessous les images de cette livraison. Comme à l'habitude vous noterez, dans les commentaires des illustrations, les codes secrets d'inventaire "entre guillemets" qui vous donneront accès, en suivant la procédure décrite en bas de page de notre livraison précédente, aux tableaux entiers en très haute définition, et à leur fiche détaillée [lien d'accès rapide].
Profitez de cette livraison d'aujourd'hui, il est à craindre que nous n'ayons plus de contact culturel avec la Suisse pendant quelque temps.

Zünd, Robert, La moisson 1859, 160cm, détail. Le Kunstmuseum héberge une très belle série de paysages suisses de ce peintre rare un peu oublié au fond de l'ordre alphabétique. Inv."660"

Koch, J.A., Paysage des bords du Tibre près de Rome avec le Ponte Molle et une fête champêtre 1818, 104.5cm, détail. Inv."394"

Wolf, Caspar, Composition de paysage avec la ruine d'un château, 1774, 38cm, détail. Le Kunstmuseum possède une très riche collection de dessins, lavis et huiles de Wolf. Inv."650"

Altdorfer, Albrecht, La résurrection du Christ, 1527, huile sur parchemin sur bois de tilleul, 34.5cm, détail. Inv."7"

Holbein, Hans le jeune, Le Christ au tombeau, 1522, huile et tempera sur panneau de tilleul, 200cm, détail. Inv."318"























2 commentaires :
Je ne connaissais pas cette cascade helvétique de Hubert Robert. Mais, elle me semble bien signée de notre Bob national qui a placé à la droite du tableau — comme souvent de sa coutume — un personnage épieur, observateur, veilleur, témoin de toute la scène. Celui-là est accroché au rocher comme d’autres mateurs d’Hubert sont assis sur une pierre ou accoudés à une rambarde. Ils ne font rien d’autre que de regarder le paysage, mais sous un autre angle, et on peut se demander s’ils se disent en eux-mêmes qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour d’eux et qu’en même temps, tout tombe en ruine…
Pour moi, ces « espions robertiens » sont un peu comme les chouettes ou les hibouX de mon cher boche de Jérôme ou d’autres manies géniales d’autres peintres… Je pense aussi à la coccinelle de Marcel Gotlib dans un autre genre.
Enfin, Hubert Robert n’avait pas mérité la prison avant d’être conservateur du proto-Louvre : au moins, lui, grand amateur de ruines devant l’éternel devait toujours avoir un oeil attentif sur les trésors y contenus.
Autres temps, autres mœurs…
C'est amusant. Pour moi la signature de Robert, c'est plutôt la lavandière, plus que le regardeur. D'ailleurs sur les 4 Robert du Kunstmuseum de Bâle, 2, presque 3, représentent des lavandières.
Et puis son voyeur, ici, me semble plus intéressé par les lavandières que désintéressé par le paysage. Comme quoi chacun y voit peut-être d'abord sa propre obsession (oulala, quel truisme je viens de pondre là !)
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