mardi 23 septembre 2025

Les disparus du Faouët (1 de 2)

On trouve à profusion sur internet des images du site de la chapelle sainte Barbe du Faouët, au cœur de la forêt bretonne, même sous la neige, mais peu sauraient le situer sur une carte. Malgré les efforts des autorités locales pour relancer l’ancestral pèlerinage de sainte Barbe, qui faisait du chiffre il y a 2 ou 3 siècles, on dit aujourd'hui l’endroit délaissé même par les croyants et négligé par les touristes.

Cette année la Taverne, commerce installé dans la maison du gardien, n’en a plus que le nom ; elle a décidé, au peu d’affluence, de ne plus servir que des gouters, sucreries, glaces et pâtisseries. Ses jours et horaires d’ouverture s'amenuisent, comme de la chapelle et de l’oratoire, mais tout le site et la forêt qui l'entoure restent jour et nuit d’accès libre. 

C’est peut-être la raison de la supposée désaffection des visiteurs ; ils ne fuient pas le site, au contraire, ils viennent à toute heure, trouvent souvent les commodités fermées (excepté les lieux d'aisances), vagabondent, tentent de comprendre les secrets éparpillés sur la pierre, se perdent dans ce déchiffrement, ne voient pas passer les heures et ne reparaissent jamais.

Si vous souhaitez, comme l’auteur de ce documentaire, en revenir, notez bien les indices révélés dans les 3 pages qui suivent. Sur les lieux, des changements brusques dans les cieux et la végétation essaieront parfois de vous égarer. Ne vous formalisez pas, au Faouët la saison peut changer sans raison d’un instant à l’autre.


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10 commentaires :

GjG a dit…

Je ne sais pas pourquoi, Costar, mais ce lieu labyrinthique et fascinant me fait penser au palais du facteur Cheval.
C’est grave docteur ?

Costar a dit…

Mais oui c'est grave ! On ne dira jamais assez le mal qu'auront fait tous ces bâtisseurs mégalomanes dans les esprits crédules, rêvasseurs et idéalistes de notre jeunesse sans repères. Pour vous faire pardonner, vous me ferez le plaisir de passer faire une petite prière dans l'oratoire.

GjG a dit…

Vous en avez de bonnes vous !
Sans GPS, moi je suis perdu et incapable de trouver votre oratoire ou même la crêperie (toujours fermée).
Mais bon, je vais me fier à ma bonne étoile. Du reste, ce lieu n’est qu’un machin à la Doumayrou ; c’est sidérant et même sidéral ! C’est zodiacal en diable, je vous le dis (et aussi un peu sulfureux sur les bords celtiques. Nous sommes en plein cœur de la Bretagne…)
Mais le sage à barbe ne s’agite et erre où la vierge verse eau, larmes et pierres.

Costar a dit…

Oh la mauvaise volonté !
Collez "48.04226, -3.47955" sans les guillemets dans n'importe quel outil de géographie ou sur une carte, c'est la position exacte en degrés de l'oratoire, et de la fin de tous vos tourments.

GjG a dit…

C'est fermé !
Il y a une pancarte : "adressez-vous au concierge M. Fiacre Costar qui est dans un des escaliers"
Chui' pas rendu...
La barbe !

Costar a dit…

Plaisantez, plaisantez, sainte Barbe, patronne des artilleurs et des sapeurs pompiers est patiente...

GjG a dit…

Ben tiens, patronne des pompiers : la forêt de Paimpont n'est pas si loin !
Et puis derrière la Barbe, il y a Mélusine et dans le Fiacre roule Merlin.
On est en Bretagne là, pas au Vatican, Môssieur Costar !

GjG a dit…

"patronne des artilleurs" : Y aurait-il un canon dans cet oratoire (ou cette redoute), je le redoute ? Ou une chouette vendéenne ?
Il me semble qu'il y eut là un "gros différent" entre les bleus Républicains et les blancs Chouans aux alentours de 1792-94 ?

GjG a dit…

Voilà, c'est ouvert : J'avais zappé Mlle Wikipédia qui m'a fait enfin connaître Anatole Le Braz. En fait cet oratoire servait pour un jeu à la... Je suis déçu...

Costar a dit…

Au contraire soyez comblés, c'était une tradition il y un siècle ou deux, quand les réseaux de communication n'atteignaient pas encore Le Faouët (il est vrai que c'est encore le cas aujourd'hui). La tradition a vite dépeuplé la région des hommes les plus fertiles. Ainsi les habitants du Faouët actuel sont tous martiens d'origine, remplacés là-bas par les touristes récoltés dans l'oratoire. Ah on manque vraiment d'historiens compétents en Bretagne.