vendredi 12 janvier 2001

Peintures fraiches



Orage - Vers l'Aisne 2024, hst 60x60cm
(La tonalité du champ est malaisée à reproduire, vous en trouverez des variations peut-être mieux adaptées à votre écran à la fin de la page de mosaïque des peintures) 



Les 17 signes de l’égalité - Jumièges 2024, hst 65x92cm
N’y cherchez pas de métaphysique, il n'y en a que 17.
(N’ayant pas de bonne photo du tableau, celle ci-dessus en restitue assez bien l’ambiance, mais sans les détails, cette autre en lien est plus précise mais exagère les détails et déforme un peu la géométrie. Faites votre choix) 



Fauteuil à fleurs et aux deux hommages - Tours, Dresde, Nantes, Paris 2023, hst 65x92cm



47.2602, -2.4365 (coordonnées) 2023, hst 80x80cm



Eppur si muove, Fontfroide 16.09 10h23 2023, hst 60x60cm






hst 60x60cm - Coll. CFP
Vers 330 avant l’ère actuelle, Pythéas, astronome à Marseille alors grecque, emmène une expédition maritime autour de l’Europe, par l’Atlantique, jusqu’à l’Islande. Il écrira y avoir vu quelque chose comme de la terre, de l’eau et de l’air ensemble en suspension, dans un mélange où on ne peut ni marcher ni naviguer, et qu’il comparera assez justement à des méduses (poumons de mer). Ératosthène, puis Hipparque le croiront, pour ses découvertes en astronomie. Plus tard le géographe grec Strabon le traitera de menteur parce qu’aucun peuple ne peut vivre dans ces contrées septentrionales. 
Le fortuné Strabon, le Loucheur, n’aura jamais dépassé, au nord, les frontières de la Gaule, parce que ses amis les Romains n’y voyaient pas de peuples assez riches pour qu'ils les soumettent, et n’y avaient pas de résidence de luxe car il y faisait trop froid. 
Pourtant sa célèbre Géographie en 17 livres sera la vérité pendant des siècles, 1000 ans peut-être. Il y cite quelques fois Pythéas, pour s'en moquer. Aucune copie du véritable récit de Pythéas, "De l'Océan", n’a été retrouvée jusqu’à présent.



Test d'aéronef anonyme (anagramme du lieu, et Limoges)
2022 - hst 80x80cm






Crédit social épuisé - Venise 2021 - hst 70x70cm



Le cri (ceci n'est pas un Magritte) - Briare 2021 - hst 60x81cm - Coll. AL



Machine à remonter le temps
Appelée également Cléopatreur parce que sa technologie primitive ne permet pas de remonter plus loin que l’époque de la dernière reine d’Égypte, ni d’en revenir, d’ailleurs.
La Bussière 2020 - hst 60x60cm



Copie d'après Jeune fille à la perle, de Vermeer, au Mauritshuis de La Haye.
Sait-on si on reverra un jour ces tableaux ? Alors tous les 2 ou 3 tableaux, je ferai sans doute une petite copie pour m'entourer de mon musée imaginaire.
La Haye 2020 - hst 50x50cm (détail du visage)



Et une douzaine de vanités... - Grenade 2020 - hst 70x70



Le retour des extraterrestres - Meung-sur-Loire 2020
hst 92x65 - Coll. CJWL



Copie du Songe de Joseph, de Georges de La Tour, vers 1640, au musée des Arts de Nantes.
C'est le plus beau tableau du monde. Ces choses ne se discutent pas. 
À présent invisible, et massacré sur internet, il était temps de s'en faire un double permanent.
Nantes 2020 - hst 60x60cm



Les philosophes - Gênes 2020 - hst 60x60cm - Coll. PCCB



Le journal de 20 heures - Venise 2019 - hst 81x60cm



Le printemps de Louis Convers - Paris 2019 - hst 50x50cm



Colloque sentimental (*) - Ravello 2019 - hst 81x60cm coll. BR



Le mur (les anges nihilistes) - Bruges 2019 - hst 60x60cm



La baleine et le lapin - Praslin 2018 - hst 70x70cm - Coll. ABW



Au zoo d'Orvieto - Orvieto 2018 - hst 61x46cm



L'anagramme (atelier ou réalité) - N'importe où 2018 - hst 70x70cm



La sélection naturelle - Stresa 2018 - hst 60x60cm - Coll. DC



La conclusion du Procès - Normandie 2018 - hst 60x60cm



La maladie de Vermeer - Bruges 2017 - hst 65x81cm



Pareil Dolly - Penmarch 2017 - hst 70x70cm - Coll. NTJFP



À Bruges - Bruges 2017 - hst 50x50cm - Coll. JLG



Le dinosaure - Briare 2015 - hst 81x60cm - Coll. JBW

19 commentaires :

Anonyme a dit…

Troublants, ces tableaux...
Vous exposez où ?
pi

Costar a dit…

Je vais sans doute vous décevoir, mais n’ayant pas été touché par la fée optimiste des grands mots que sont l’ambition et la réussite, je n’écris, ne photographie, ne peins que pour mon seul plaisir égoïste. Mes tableaux ne sont donc visibles que chez des amis compatissants, et une quinzaine sur les murs de mon atelier. Et étant loin de tout milieu artistique et autre circuit de production, je vois mal comment je pourrais exposer pour le plaisir sans avoir à répondre à des questions de rentabilité, de gout du public, et autres gros mots.
Alors il y a internet, qui est un outil magique, où j’ai 30 à 50 lecteurs réguliers. Le succès.
Pour information, en cas de besoin, j’ai un compte sur Twitter à l'adresse @Ostarc, et il est possible d'envoyer avec Twitter des messages privés qui ne sont lus que par le destinataire.

Anonyme a dit…

Je ne sais pas ce qu'est Twitter, désolé. (J'en ai déjà entendu parler tout de même :-)
Je tiens moi aussi le songe de Joseph par La Tour parmi les plus beaux tableaux du monde. Votre copie est remarquable ! Même si je n'en vois pas l'intérêt, je m'incline. Vous êtes sacrément doué, bon sang !
Bien à vous,

pi

Costar a dit…

Twitter est un réseau social, comme Facebook, Google truc ou Instagram machin, et tant d'autres, qui joue un rôle capital dans la politique mondiale puisque c'est le mode d'expression privilégié, voire unique, du président des États-Unis. Le nombre de caractères des messages y est limité à 280, ce qui convient parfaitement à son encéphale.
J'y ai ouvert un compte dans un seul but, poster un message à chaque nouveau tableau parce qu'il n'y a pas sur le blog de moyen simple de l'annoncer (je n'ai toujours pas trouvé le moyen de prévenir mes fidèles quand un billet est mis à jour - ce que je fais fréquemment quand l'actualité le mérite -, sauf à créer un billet spécial par tableau, ce que je ne voulais pas faire).

Vous pouvez très bien consulter le contenu publié par n'importe quel compte Twitter, sur des logiciels dédiés sur tablette ou téléphone, mais aussi sur un simple navigateur internet. Par exemple vous pouvez consulter mon compte à cette adresse.

Mais cette fonction n'aurais pas vraiment d'utilité (j'ai 14 abonnés à mon compte, encore moins qu'à mon blog, mais plus que le Christ en son temps), s'il n'y avait sa seconde fonction qui est de pouvoir recevoir des messages personnels sans avoir à exposer une adresse de courriel. On peut ainsi échanger des adresses personnelles sans être espionné par des robots et autres maraudeurs.

Hélas je viens de constater qu'il faut avoir un compte Twitter pour être autorisé à envoyer un message personnel à un autre compte (ceci dit ouvrir un compte ne requiert qu'un faux nom et une vraie adresse de courriel). En outre, je pense qu'en écrivant au nom du peintre chez l'opérateur du nom d'un fruit qui est bleu aux yeux d'un certain Grindel, poète auteur d'une ode à Staline, on doit y parvenir.

Costar a dit…

Quant au tableau de Monsieur de La Tour, c'est un très vieux défi de 15 ou 20 ans que je n'ai jamais eu l'intention de relever - on voit son état il y a peu dans mon tableau l’Anagramme de 2018 - parce que ce genre d'exercice m'a toujours paru très ennuyeux à réaliser.
Je serais incapable d'expliquer ce qui m'a soudainement décidé, et poussé à le finir en peu de temps.
Le choc du confinement ? Une sorte de frayeur de ne plus jamais revoir ce tableau qui - avec quelques autres - m'a toujours obsédé comme la plus pure perfection au monde ?
Résultat, à vous qui n'en voyez pas l'intérêt, et à moi-même qui n'en voyait pas l'intérêt il y a un mois, je peux maintenant en décrire les bénéfices :

1. La photo n'est pas trop mauvaise mais elle ne rend pas réellement l'impression que je ressens en le regardant sur le mur de l'atelier, et je vous garantit que je ne vois que le tableau de La Tour, j'admire l'incomparable délicatesse de ses lignes, je suis touché comme lorsque je l'ai vu pour la première fois à Nantes, il y a si longtemps. Alors c'est une autre expérience que je ne connaissais pas, c'est presque un original (je l'ai même un peu restauré en enlevant un peu du vernis jauni au passage), et comme j'en ai un peu percé les secrets de fabrication, j'en suis d'une certaine manière plus proche que de l'original. Je compte même dès la fin du confinement lui chercher un cadre qui ressemblerait à celui de Nantes, sombre avec un petit liseré doré. Vous allez dire que je suis fou.

2. Je pensai m'ennuyer en le réalisant, et je me suis rendu compte que j'y ai éprouvé les mêmes inquiétudes et les mêmes exaltations qu'à peindre un tableau personnel, parce que finalement le besoin de peindre est au bout du pinceau, dans le geste et dans l'instant, et que le reste est de l'ordre de la représentation, de la communication. Et si cette ferveur soudaine de copiste n'est pas due uniquement au confinement, il n'est pas dit que je ne ferai pas de temps en temps un autre chef-d'œuvre de l'humanité. J'ai un grand tableau de Friedrich en tête, ou un Vermeer, peut-être.

3. Il y a évidemment un peu de vanité dans tout cela. J'ai l'impression que tout peintre inconnu a des envies de faussaire (ou de reconnaissance).

Anonyme a dit…

Il semble y avoir tout de même une sacrée différence entre l'original de Monsieur de La Tour et votre copie : dans celle-ci, on distingue nettement la trame de la toile (comme dans la plupart de vos tableaux, d'ailleurs, que je scrute toujours à la loupe), ce qui n'est pas le cas dans celui-là (autant que je me souvienne). Puisque vous prétendez avoir "un peu percé les secrets de fabrication" du maître, comment expliquez-vous cela ? Votre matière picturale est-elle moins épaisse ou bien omettez-vous de faire un apprêt dans les règles de l'art du 17e siècle ?
Hé, hé...
Quant à l'intérêt de copier un chef-d’œuvre, je ne saurais en disconvenir. Ce dont je doute, c'est l'intérêt du spectateur (de l'internaute en l'occurrence).
Bien à vous,

pi

PS - Pour Touiteur, je n'ai à peu près rien compris à vos explications. C'est vous dire si je suis irrécupérable...

Costar a dit…

La trame de mes toiles n'est visible que sur mes photos et pour une raison très contingente : n'étant pas équipé d'un matériel d'éclairage professionnel (spots puissants, réflecteurs, appareil photo avec pied), mes reproductions sont faites en touriste, avec un petit appareil de poche, à main levée, et je suis obligé d'attendre les journées ensoleillées pour obtenir des couleurs correctes et des détails suffisants, et pour éviter les reflets et brillances désagréables la lumière ne peut donc être qu'extérieure et rasante. ce sont les limites de l'amateurisme.
Mais vous verriez ces tableaux à une distance normale d'un mètre, même très éclairés, je vous assure que l'illusion est parfaite et que le La Tour fait réellement La Tour.
Évidemment, le nez collé à la toile, vous verriez un peu cette trame puisque je peins sur de banales toiles du commerce et que je ne suis pas un peintre gras et généreux, comme l'était La Tour, mais économe, j'utilise assez peu de couleur et de matière, ce qui évite les craquelures et autres désagréments dans le temps.

Quant à l'intérêt de l'internaute, eh bien trouvez-moi sur internet au moins une reproduction de ce tableau qui respecterait même de loin les couleurs "tabac" de l'original ? Vous n'en trouverez probablement aucune. Même celle du musée de Nantes est une catastrophe. Ah si, il y a longtemps sur un blog parfaitement inconnu (et les quelques différences dans certaines couleurs sont volontaires et justifiables).

Enfin, pour touiteur, je me doutai de l'hermétisme de mes explications, c'est pourquoi j'ai ajouté, après "en outre", une sorte de rébus qui m'a semblé bien plus limpide.

Vasco a dit…

Mystérieuse cette toile du fauteuil (cabriolet bariolé devenu monochrome) où l’on ne peut s’asseoir, avec ses morceaux de De la Tour et ce paysage presque vide («La grande réserve», titre qui pourrait convenir pour votre toile. Réserve ayant à fortiori un sens technique pour les peintres et les graphistes …).
Serait-ce une évocation de l’absence ?
Le copeau de Saint Joseph charpentier, les blocs de bois (ou de pierre) du vielleux, et le paysage de Friedrich que j’ai d’abord pris pour celui où s’enlise le bouc (émissaire) de Hunt, sont un peu comme les éléments d’un rébus ou d’une énigme, comme souvent dans vos toiles, mais dont j’avoue que le sens m’échappe. C’est presque réaliste comme vous dîtes, mais là encore cette touche discrète de mystère ajoute ce charme bien particulier propre à vos images.
Et j’allais oublier, ce ne sont donc pas deux, mais quatre hommages, comme pour la pizza !

Vasco a dit…

Voici une mise au point très éclairante à mes yeux et à mon esprit amateur d’ouvroir de constructions potentielles. Voilà aussi qui me rassure et me permet d’apprécier encore plus vos allusions polysémiques sans avoir à y trouver des sens cachés nébuleux. J’aime ces bribes d’étrangetés qui s’avancent discrètement et poétiquement sans autre besoin que d’assembler un univers d’évocations mystérieuses dont les sens restent ouverts à toutes divagations ; des sortes de voyages en pays de juxtapositions incongrues mais souvent quasi indiscernables s’il n’y avait les titres. Oui c’est presque réaliste mais aussi presque surréaliste, et si l’on s’attarde, ou se réveille soudain (car notre œil peut s’endormir face à la banalité apparente de vos surfaces), l’on ne peut manquer de découvrir une forme d’humour ‘pataphysique qui réoriente notre perception première.

Pour revenir au tableau lui-même, je n’ai hélas pas vu ce Friedrich en vrai, mais je trouve que vous lui donnez une épaisseur, que je ne lui trouvait pas, en le déplaçant ainsi dans ce coin de votre musée (mais il y a sans doute une dimension qui, de fait, doit me manquer car il ne faut surtout pas se fier aux écrans).
Vous n’insistez pas sur le fauteuil, vous ne le comptez pas parmi les hommages pourtant il est au centre c’est un figurant primordial, il orchestre la composition (un fauteuil vide dans un rôle de composition, de metteur en scène en quelque sorte, quelle mise en abîme de jeux de rôles !) sans lui la scène ne tiendrait pas et ne gagnerait pas ce sens supplémentaire d’absence (si je puis dire) que je trouve à l’ensemble.

Il faudrait aussi parler de chacune de vos toiles plus ou moins cryptées mais décidément cette présentation scrollante ne favorise pas le commentaire (d’ailleurs j’ai failli rater le bon endroit où le faire ayant oublié de cocher pour être informé des réponses).
Pourquoi ne pas dédier un blog à ces peintures ? à moins que le catalogue ne soit le lieu où commenter les toiles individuellement, mais je n’ai pas osé m’éloigner du glob.

Costar a dit…

Ah vous soulevez des points qui méritent des commentaires un peu approfondis comme la question insoluble des moyens de reproduction, des écrans et de la trahison des couleurs, et puis la question d'un blog consacré...

Je suis actuellement un peu occupé mais je vous promets des confidences vers la fin de la semaine.

(c'est pas du teasing, ça ?)

Vasco a dit…

Un teasing qui va mettre mes nerfs à rude épreuve !

Toutefois si je me relis bien, je ne crois pas avoir vraiment posé de question qui vaille d'y répondre, ou d'y consacrer trop de temps. Mais le mal est fait, et je saurais être patient et fébrile dans l'attente de révélations ébouriffantes !

Costar a dit…

@ Vasco

Je vais faire court pour ne pas ennuyer.
Vos deux remarques sur l’image, "cabriolet monochrome" et "une dimension qui doit me manquer car il ne faut surtout pas se fier aux écrans" m’ont rappelé le travail ingrat, malgré le temps passé, qu’est à chaque fois la reproduction photo d’un tableau. Un vieil appareil photo numérique, le soleil comme seule source de lumière, des heures de travail sur Photoshop pour que les couleurs ressemblent à l’original sur 3 écrans témoins (téléphone, tablette, écran moyen d’ordinateur), et finalement je ne sais pas vraiment ce qui arrive chez l’internaute. Vous devez connaitre cette galère.
Chez moi le fauteuil n’est pas vraiment monochrome. Il contient 4 bleus assez différents, peut-être ne sont-ils pas très visibles sur ma photo ou sur certains écrans.
Et vous pensez peut-être perdre une "dimension" du Friedrich. Si cela concerne les couleurs je pense avoir été fidèle au vieux souvenir que j’avais de l’original, j’avais noté comme repère que le bleu de l’horizon frisait le violet pâle sans jamais l’atteindre. Peut-être mon orange est-il un peu plus vif que l’original. Le cadre est imaginaire, je ne me souvenais plus de l’original.
Incidemment, si votre route croise Orléans, mes tableaux seront visibles (RV par MP/Insta).

Quant à l’idée de dédier un blog à mes peintures, je n’aurais vraiment pas le temps de m’en occuper. J’ai créé un jour une chronique antidatée sur mon blog pour les présenter, parce que des amis me reprochaient de ne pas les informer des nouveautés. Je me suis aperçu rapidement qu’ils ou elles les ignoraient tout autant. J’ai créé un compte Twitter @Ostarc en 2009 ou je ne publie que mes nouveaux tableaux (encore récemment), résultat 15 abonnés, un seul dans mon entourage.
L’intimité de mon Glob me convient, il n'y a pas de limite au nombre de caractères des messages, on peut même y commenter un tableau dans une chronique qui n'a rien à voir avec le sujet. Et il y a longtemps que j'ai renoncé à conquérir le monde.

Décidément, je suis incapable de faire court...

Vasco a dit…

Mon propos n'était sans doute pas très limpide, mais je ne parlais pas tant du rendu de vos prises de vues que de la perception inévitablement tronquée que nos écrans nous restituent des œuvres picturales quelles qu'elles soient (mais le papier de même).

Il se peut qu'effectivement mon écran, ou mon œil fatigué, ne restitue pas bien les nuances du fauteuil, par exemple, c'est assez probable car ses bleus me semblent assez rabattus, mais d'un effet monochrome qui me semble voulu et recherché. Toutefois, au delà de ce constat évident du casse tête des prises de vues (quelle galère !), c'est la reproduction du Friedrich qui me rappelait l'effet d’inatteignable réalité des originaux dû aux écrans.
En recherchant "l'original" sur le net je n'ai certainement pas trouvé l'émotion que vous avez pu connaitre face à l'œuvre, et pour moi ce Friedrich restera une image tant que je ne l'aurai pas vu en vrai.
Mais c'est aussi en cela que votre toile m'intéresse, comme manipulatrice d'images (d'hommages) et évocatrice de mystères.
Dans toutes vos peintures il y a ces jeux visuels captivants, resterait à voir la réalité de leur pâte pour en apprécier encore plus la qualité.

Quant à la présence sur les réseaux, y être c'est bien, en être satisfait c'est autre chose...


Costar a dit…

Bien qu'un peu pâlichonne et surtout aux ombres trop noires, la version de Wikipedia est probablement la meilleure sur internet.
Pour le voir en vrai, il faut actuellement aller à Hambourg ou Berlin ou Dresde qui lui consacrent cette année 2024 une formidable rétrospective.

Vasco a dit…

Ah ! Une nouvelle toile !
"Les 17 signes de l'égalité ". D'accord… je vois. Derrière ce titre un brin hermétique, voire cabalistique, il n'y aurait que ce que l'on voit, pas de métaphysique, voyez-vous ça.
Allez ! On vous connait ! (pas vraiment, mais au moins certaines de vos manies picturales). Je ne peux alors que chercher la petite bête (de la jungle) ou le motif dans le tapis, comme dirait notre cher James. Donc je fouille un peu … "où est-ce qu'elle est ?"
Oh ! Non, il n'a pas osé ? C'est plutôt "où est squelette ?" pour le coup. Très drôle le rapprochement "anthropomorphique" de ces armatures pliantes, et peut-être aussi celui moins évident du XVII avec son anagramme VIXI "J'ai vécu". Bon, je ne saurai jamais où vous voulez en venir, ni vers où vous nous baladez. Mais une chose est sûre, j'adore m'y promener.

Costar a dit…

Ah, cher inspecteur Vasco, votre fidélité à tenter de décrypter mes petites élucubrations énigmatiques m'emplit d'allégresse et de reconnaissance ! Et encore une fois, malgré mes avertissements renouvelés, vous plongez avec délices dans votre propre monde, que je partage d'ailleurs s'agissant d'Henry James, mais pas du tout sur la question des chiffres romains, où je suis plutôt de l'avis du grand Pierre Larousse.

C'est pourquoi je vais vous dévoiler maintenant la solution, mais comme vous risquez de vous en vouloir de ne pas y avoir pensé, je me permets tout de suite un petit aparté divertissant (en fait il y en a deux) sur le sujet des titres d'œuvre, qui vous retiendra de lire la fin de ce message, car elle contient la réponse fatidique à des millénaires d'interrogation métaphysique. Peut-être choisirez-vous de retourner à votre quête sans connaitre cette réponse, réalisant que ce qui importe dans une vie est de faire fonctionner notre conatus, comme dirait l’autre. Vous me répondrez que trouver une réponse n’a jamais empêché de se poser la question qui est toujours cachée derrière et procure tout de même un plaisir certes bref mais réel. je vous l’accorderai.

*********** Début des apartés ***********

Aparté 1 : René Magritte, spécialiste évidemment des titres (et des tableaux) énigmatiques, a souvent parlé du sujet. Une courte étude de Nicole EVERAERT-DESMEDT (PDF 22 pages) nous en apprend pas mal sur les intentions du peintre, avec des citations comme celle-ci : "Le titre entretient avec les figures peintes le même rapport que ces figures entre elles. Les figures sont réunies dans un ordre qui évoque le mystère. Le titre est réuni à l'image peinte selon le même ordre" (MAGRITTE, E.C., p. 537).

Un peu à l’opposé, ou pas tant que ça, Aparté 2 : On ne peut parler des titres d’œuvres sans parler de la réponse de Boris Vian à Pierre Barbier (1958 ou 1959) au sujet du titre de "L’automne à Pékin" : MP3 de 47 secondes. Un chef d’œuvre !

*********** Fin des apartés ***********

Alors venons-en aux "17 signes de l’égalité" puisque vous avez succombé.
Si vous avez noté dans mon commentaire le conseil qui vous était adressé, "N’y cherchez pas de métaphysique, il n’y en a que 17", vous n’avez pas manqué de compter le seul élément facile à dénombrer dans le tableau, les chaises. Et vous avez constaté qu’il y en avait exactement 17 (coïncidence ?). Alors vous avez cherché ce que pouvait être le "signe de l’égalité". Wikipedia répond immédiatement, c’est le signe égal " = ".
Le reste était un jeu d’enfant. Où trouve-t-on le symbole " = " sur les chaises ? Eh bien c'est leur dossier, bien sûr. Comme la lettre volée d’Edgar Poe, ils étaient sous nos yeux.

Bon, j’admets que de telles plaisanteries devraient être interdites, voire réprimées. Mais internet est si permissif.

Vasco a dit…

Voilà une explication qui n'enlève rien à la justesse de mon interprétation, mon biais me menant bien au delà de votre mince justification.
Car encore une fois vous omettez une partie de mes/vos petites bêtes ; par exemple vous ne dîtes rien du squelette qui tout comme la chaise pliante trouve sa notice de montage dans la combinatoire des jambages du chiffre XVII. Il y a là, il me semble, bien plus de justesse d'analyse corrélative aux éléments que vous ordonnez que ce que votre argumentation simpliste n'avance.
Et puisqu'on parle de squelette (comme Poe encore à ses heures), j'ai envie de dire que votre vanité vaux bien la mienne, non mais !

Costar a dit…

Vous êtes incorrigible ;-)

Vasco a dit…

Effectivement, Blogger ne permet pas que l'on corrige ses fautes d'orthographe. Désolé ... ;-)