L'Apocalypse ouralienne
La Russie est grande, la Russie est vaste et généreuse. Après la météorite de la Toungouska en 1908, elle était préparée pour recevoir l'astéroïde 2012-DA14 (voir notre prévision d'apocalypse dans la précédente chronique).
Et la fin du monde est arrivée au jour annoncé, ce matin 15 février 2013, à Tcheliabinsk en Russie. Moins destructrice que prévu, c'est entendu, mais avec toutes les images et les sons authentiques.
Ce n'était pas 2012-DA14, qui a dédaigné la Terre, mais c'était tout de même un météore de belles dimensions, qui s'est émietté dans un flamboiement cinématographique en déchirant l’atmosphère.
L'histoire commence dans un plan-séquence à rendre incolore de jalousie les Spielberg et autres cinéastes méticuleux, tant il est parfait. Un mouvement de caméra gracieux et inexorable, minuté au millimètre, avec le sujet toujours exactement centré.
Il fallait être sur le bon échangeur de l'autoroute à la sortie de Yekaterinbourg et quitter, d'une élégante queue de poisson, la route orientale de Tioumen pour se diriger au sud vers Tcheliabinsk, au moment exact où la fin du Monde se précipitait de l'horizon est, pour finir, après 15 secondes, par se désagréger prématurément à 25 kilomètres d'altitude.
Un peu plus d'une minute plus tard, en dessous, à Tcheliabinsk, l'onde de choc soufflait des milliers de vitres et des pans de murs en ruines. Les débris projetés ont blessé 500 à 1000 personnes.
Pendant plusieurs mois, nombre de chercheurs d'aérolites (et quelques chercheurs de débris de vaisseau extraterrestre) braveront la boue et le froid ouraliens et hanteront cette région marécageuse qui aura eu la chance d'accueillir la fin du Monde et le loisir d'en réparer les dommages.
Et la fin du monde est arrivée au jour annoncé, ce matin 15 février 2013, à Tcheliabinsk en Russie. Moins destructrice que prévu, c'est entendu, mais avec toutes les images et les sons authentiques.
Ce n'était pas 2012-DA14, qui a dédaigné la Terre, mais c'était tout de même un météore de belles dimensions, qui s'est émietté dans un flamboiement cinématographique en déchirant l’atmosphère.
L'histoire commence dans un plan-séquence à rendre incolore de jalousie les Spielberg et autres cinéastes méticuleux, tant il est parfait. Un mouvement de caméra gracieux et inexorable, minuté au millimètre, avec le sujet toujours exactement centré.
Il fallait être sur le bon échangeur de l'autoroute à la sortie de Yekaterinbourg et quitter, d'une élégante queue de poisson, la route orientale de Tioumen pour se diriger au sud vers Tcheliabinsk, au moment exact où la fin du Monde se précipitait de l'horizon est, pour finir, après 15 secondes, par se désagréger prématurément à 25 kilomètres d'altitude.
Un peu plus d'une minute plus tard, en dessous, à Tcheliabinsk, l'onde de choc soufflait des milliers de vitres et des pans de murs en ruines. Les débris projetés ont blessé 500 à 1000 personnes.
Pendant plusieurs mois, nombre de chercheurs d'aérolites (et quelques chercheurs de débris de vaisseau extraterrestre) braveront la boue et le froid ouraliens et hanteront cette région marécageuse qui aura eu la chance d'accueillir la fin du Monde et le loisir d'en réparer les dommages.
Mise à jour du 17.02.2013 : la Russie explose depuis 2 jours sur Internet. Personnellement visée par cette médiocre fin du Monde, elle en profite pour se parodier avec esprit, comme sur ces fascinantes photos de Tcheliabinsk avant et après la « pluie de météorites ».
Par ailleurs les savants on fourni quelques précisions sur l'évènement. La météorite mesurait 15 à 20 mètres de diamètre, pesait 10 000 tonnes, et a explosé à une altitude de 20 à 30 kilomètres à la vitesse de 20 kilomètres par seconde, avec une puissance de 30 fois Hiroshima.
Pour mémoire, l'Hiroshima est une unité de mesure polyvalente très pratique qui correspond à 15 000 tonnes de TNT, mais aussi à 100 000 innocents civils pulvérisés.
Pour mémoire, l'Hiroshima est une unité de mesure polyvalente très pratique qui correspond à 15 000 tonnes de TNT, mais aussi à 100 000 innocents civils pulvérisés.
Aperçu en basse qualité de la vidéo
2 commentaires :
extra-or-di-naire ! merci monsieur Ostarc.
PS il s'est passé aussi des choses étonnantes au même endroit, narré notamment par les Rolling Stones (à énigme, énigme et demie)
I stuck around at St. Petersburg
When I saw it was atime for a change
Killed the czar and his ministers
Anastasia screamed in vain
Effectivement, dans Sympathy for the devil, Jagger fait allusion au massacre du Tsar Nicolas 2 et sa famille par les bolchéviques le 17.07.1918 dans une villa (détruite en 1977) du centre de Yekaterinbourg.
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