La vie des cimetières (68)
Le 20 juin 1940, afin de ralentir à peine les divisions blindées nazies qui envahissaient en coup de vent le territoire français, on pria poliment 200 jeunes noirs déracinés de leurs lointaines terres africaines d’empêcher à 1 contre 100 l’invasion de la France, quel qu'en serait le prix et sous les ordres d’un capitaine blanc, énergique, résolu et brave.
Depuis, ils sont soigneusement alignés dans ce lieu sacré pour soldats morts au combat, le Tata sénégalais de Chasselay, au nord de Lyon, dans cette terre républicaine qui respire tant les valeurs de liberté, de partage et d’égalité.
Le lieu-dit s’appelle le Vide-sac. Il est à peine indiqué sur les cartes.
Depuis, ils sont soigneusement alignés dans ce lieu sacré pour soldats morts au combat, le Tata sénégalais de Chasselay, au nord de Lyon, dans cette terre républicaine qui respire tant les valeurs de liberté, de partage et d’égalité.
Le lieu-dit s’appelle le Vide-sac. Il est à peine indiqué sur les cartes.
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