Un quatrième socle à la crème
Le lecteur (*) qui ne sait pas ce qu’est le quatrième socle se reportera à cette courte présentation de 2014 en lien.
Ainsi, selon une régularité très imprécise mise en place depuis 2005, une sculpture, « THE END », de Heather Phillipson, vient d’être inaugurée (en 26 secondes) sur le 4ème socle de la place Trafalgar au cœur de Londres, en remplacement de celle de Michael Rakowitz, « The invisible enemy should not exist », qui y était restée 2 ans.
La créatrice de THE END (La Fin) avoue des convictions écologistes, féministes, antiracistes et végétariennes, et précise que sa sculpture, sous la cerise et la crème glacée, est imbibée d’intentions politiques dénonçant l'orgueil et l'effondrement imminent de la civilisation.
Ainsi, selon une régularité très imprécise mise en place depuis 2005, une sculpture, « THE END », de Heather Phillipson, vient d’être inaugurée (en 26 secondes) sur le 4ème socle de la place Trafalgar au cœur de Londres, en remplacement de celle de Michael Rakowitz, « The invisible enemy should not exist », qui y était restée 2 ans.
La créatrice de THE END (La Fin) avoue des convictions écologistes, féministes, antiracistes et végétariennes, et précise que sa sculpture, sous la cerise et la crème glacée, est imbibée d’intentions politiques dénonçant l'orgueil et l'effondrement imminent de la civilisation.
![]() |
Les intentions sont honorables, mais la signification ne transparait pas clairement. Peut-être dans la présence de l’énorme mouche, commune dans toute « vanité », ou du drone dont les hélices tournent mollement.
La population londonienne est, de loin, la plus espionnée d’Europe (avec 628 000 caméras - comme dans les plus grandes villes de Chine). La caméra du drone est fonctionnelle et surveille en permanence quelques sans-abris, des pigeons et des toiles d’araignée.
Comme le dit au New York Times une passante, informée des motivations politiques pessimistes de l’artiste, « personne n’y pensera, les passants auront juste envie d’une crème glacée ».
***
(*) Le lect·placez·ici·le·genre·qui·convient qui ne se reconnaitrait pas dans l’expression « le lecteur », neutre par convention, peut s’il éprouve le besoin de marquer une différence entre les genres quand cela n’est pas nécessaire, imaginer une nouvelle convention grammaticale.
Il notera néanmoins qu’il y a bien plus de deux genres (féminin, masculin, intersexe, transsexuel, transgenre…), qu’en la matière seules les solutions simples et commodes à l'oral et à l'écrit auront des chances de survivre dans la langue, et que c’est hélas une illusion de penser que la grammaire, qui n’en est qu’une conséquence, pourrait abolir ou même affaiblir la domination d’un genre ou d’une espèce.
Il notera néanmoins qu’il y a bien plus de deux genres (féminin, masculin, intersexe, transsexuel, transgenre…), qu’en la matière seules les solutions simples et commodes à l'oral et à l'écrit auront des chances de survivre dans la langue, et que c’est hélas une illusion de penser que la grammaire, qui n’en est qu’une conséquence, pourrait abolir ou même affaiblir la domination d’un genre ou d’une espèce.