Melzi
Du belvédère de la villa Balbianello, lorsqu’on regarde vers le nord-est la rive opposée du lac de Côme, on distingue, à un peu plus de 4 kilomètres, un palais blanc entouré de verdure. C’est la villa Melzi et son splendide jardin presque botanique.
Elle fut construite au temps où Napoléon Bonaparte s’était fait président puis roi d’une brève république d’Italie cisalpine, vers 1810, pour y loger son vice-président Francesco Melzi et accessoirement s’inviter à y fainéanter à la belle saison.
Depuis, tout ce que la civilisation occidentale a engendré de grands couples romantiques, de pianistes de génie échevelés et itinérants, romanciers diplomates et complexés, idoles pour films populaires ou vedettes de publicités pour cafés encapsulés gaspilleurs et nocifs, bref tout ce qui procure un peu de joie aujourd’hui à notre terne existence a longtemps séjourné ou séjourne encore dans ce paradis terrestre.
Il faut dire, pour parler comme les guides touristiques, que vous n’oublierez jamais le vaste jardin aux centaines d’essences, les monumentaux massifs d’azalées, notamment le jaune rhododendron ponticum au parfum printanier si obsédant, la silhouette épurée et funèbre des cyprès, les beaux marbres inexpressifs, l’air doux exhalé par le lac…
Elle fut construite au temps où Napoléon Bonaparte s’était fait président puis roi d’une brève république d’Italie cisalpine, vers 1810, pour y loger son vice-président Francesco Melzi et accessoirement s’inviter à y fainéanter à la belle saison.
Depuis, tout ce que la civilisation occidentale a engendré de grands couples romantiques, de pianistes de génie échevelés et itinérants, romanciers diplomates et complexés, idoles pour films populaires ou vedettes de publicités pour cafés encapsulés gaspilleurs et nocifs, bref tout ce qui procure un peu de joie aujourd’hui à notre terne existence a longtemps séjourné ou séjourne encore dans ce paradis terrestre.
Il faut dire, pour parler comme les guides touristiques, que vous n’oublierez jamais le vaste jardin aux centaines d’essences, les monumentaux massifs d’azalées, notamment le jaune rhododendron ponticum au parfum printanier si obsédant, la silhouette épurée et funèbre des cyprès, les beaux marbres inexpressifs, l’air doux exhalé par le lac…