La vie des cimetières (104)
Dans l'actualité, de l’Afghanistan aux États-Unis d’Amérique, les religions se portent bien. Il doit y avoir quelque chose de gratifiant à réussir à maintenir en esclavage une moitié de l’espèce humaine, en invoquant seulement quelques textes primitifs.
En France, moins troublée par ces rancœurs hystériques, la religion, néanmoins consciente que le déclin de son autorité était dû avant tout à une défaillance de sa communication, a choisi de renouveler une iconographie désuète. Elle a commencé par les cimetières.
La statuaire funéraire du 19ème siècle et ses anges disposés parmi les tombes ne faisant plus recette, il fallait secouer les croyances assoupies en revenant à la démesure du temps des cathédrales, mais en se conciliant un style artistique moderne, moins réaliste, plus synthétique.
Et c’est une réelle réussite esthétique, comme ici, dans le cimetière d’Oresmaux, dans le département de la Somme.
À noter : les ailes des anges s’animent parfois, et c’est un enchantement (mais les horaires, assez rares, ne sont pas communiqués à l’avance).
2 commentaires :
Hi Coster, A few points in English, sorry:
First, stick to art. Religion is not your strong suit. I love your commentary on art.
Second, there’s very little optimism among Christians these days.
Third, we all have ideologies which guide our thinking – you are enslaved to secularism.
Fourth, Islam as an ideology is much stronger than the weak secularism of today's France. Secularists produce windmills, not art.
Fifth, the “renewal” of “outdated iconography” is not being done by Christians. How’s Chartres’ restoration coming along, by the way?
Sixth, environmentalism is a secular ideology based less on science than devolution and despair. The Oresmaux cemetery was desecrated by environmental religionists. What's so sad is that no one felt strongly enough to prevent it.
Irony is very difficult to detect and therefore to understand in a language that you do not master perfectly.
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