La vie des cimetières (2)
Le sens commun voudrait qu'on protège un cimetière contre les intrusions nocturnes de profanateurs. Ici, au Père-Lachaise, à Paris, on a plutôt cherché à défendre l'extérieur du cimetière, les vivants, contre les invasions de diverses espèces de revenants, zombies et ectoplasmes. Saluons l'initiative. Pour le bienheureux qui croit, tout est possible.
2 commentaires :
Alors que je me faisais la réflexion d'une très grande abondance de vues de dos sur ce blog plat, vous nous balancez cette image "pétrifiante" d'une ceinture orthopédique qui titille désagréablement mes lombaires récalcitrantes...
Quel à propos !
Dans le genre, je regrette toutefois que la série "faces cachées" ne viennent pas plus souvent apporter un peu de baume à ces vertèbres malmenées.
Autre regret : que votre galerie ne se remplisse pas plus vite, et que l'on n'y voie pas d'autres images à la plume (?) telles que celle du panneau de bienvenu (elle me fait penser à un conte de Jacques Sternberg).
Toutes ces remarques bienveillantes nécessitent des réponses circonstanciées.
1. Les faces cachées : que le lecteur ne s'impatiente pas. Elles feront probablement, par nécessité, leur réapparition avec le printemps et le retour des promenades dominicales.
2. Les dessins à la plume : ce dessin date d'une époque très lointaine où j'avais la prétention de percer dans la BD. Je n'ai réussi qu'à percer quelques feuilles Canson de fort grammage au moyen d'une technique particulière de grattage, avec un petit balai de fibres de verre qui labourait la feuille, laissant de minuscules barbes que la plume Rotring effleurait en faisant des gris proches de la gravure. Mais l'équilibre économique de la technique était si précaire (2 semaines par page A3) que je me suis alors courageusement tourné vers un métier alimentaire (mais pas dans l'alimentation). L'idée d'exhumer une ou deux de ces BD dans le Glob serait amusante. Il faut que je cherche une manière un peu originale (et surtout faisable sur l'éditeur de Blogger) de les présenter.
3. La galerie virtuelle de peintures : je suis le premier à me plaindre de sa quasi immobilité. Mais voilà, je souffre d'une tare handicapante. J'ai besoin, pour peindre un tableau, d'une dizaine de séances de 6 à 8 heures calmes de bonne lumière naturelle. Et dans la France du nord, avec un métier alimentaire, et des tas de tentations faciles (la photo numérique...), les occasions ne sont pas si fréquentes. Et puis le rythme accélère un peu ; en un peu plus d'un an j'ai terminé deux tableaux, qui font suite à une interruption de 5 ans!
Au fond je ne suis qu'un dilettante.
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