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dimanche 24 août 2025

Histoire sans paroles (58)

Grenier du château de Meung-sur-Loire, 2024.


Les pleins, les déliés, les barres de t, ce que j'aime, c'est les jambes des m quand elles sont bien rondes, les l, ça fait une feuille, le v avec la boucle, on avait de la craie partout, comme si on était pleins de sucre, je vous dis, c'est des souvenirs de vieille dame, je pourrais vous dire aussi comment l'instituteur il nous tirait les cheveux ! 

Gourio J.M, Le petit troquet des brèves de comptoir, 2015


vendredi 2 août 2024

Restauration au Louvre (addendum)

"Au Louvre, oui oui, vous avez un café, en bas, sous la pyramide, vous pouvez boire un verre sans être obligé de visiter, si si, c'est très bien fait."

JM. Gourio - Nouvelles brèves de comptoir



C’était en juillet dernier. Passant par Paris un soir, parmi les fusées, les flammes, les cris et les pétarades, vous vous réjouissiez du retour des trois glorieuses, de la fin du petit monarque et de ses abus de pouvoir. Hélas ça n’était que l’annonce des jeux du cirque. Chaleur, bière, chauvinisme, la France allait cesser de penser, et la planète également, pour quelques semaines.

Profitons donc de cette léthargie pour dire vite fait du mal des grandes illusions humaines : aujourd’hui, la Liberté. 


Si Ce Glob avait encore un lectorat, celui-ci aurait remarqué que notre chronique de juillet sur les incessantes restaurations du Louvre avait omis, dans sa revue des tableaux rénovés, le monumental pensum de Delacroix, "Le 28 juillet 1830. La Liberté guidant le peuple ou La barricade", 10 mètres carrés avec cadre. Il sort en effet du pressing et a rejoint, depuis le printemps, les grandes toiles lugubres de l’histoire de France dans la galerie du romantisme, salle 700 de l’aile Denon.


L’opération a été décrite par le musée dans un communiqué de presse (PDF de 311ko) d’un lyrisme approprié aux grands mots creux de la République.

Il nous raconte que c’est le tableau le plus célèbre du musée après la Joconde, qu’on y retrouve la palette tenue et subtile de Delacroix (il parle même de son génie chromatique, jugez-en sur l’illustration ci-dessous !), que c’est à la fois une peinture d’histoire et une allégorie, agrémentée de scènes de genre, de portraits, de natures mortes (les cadavres ?) et d’un paysage urbain (il oublie le nu), que le résultat est magistral d’équilibre et de maîtrise, et que les bizarres taches de jaune d’or éparpillées sur la robe évoquent le caractère allégorique, quasi divin, de la Liberté.

On ne saurait exprimer plus d’enthousiasme sans paraitre légèrement insincère.



Si vous acceptez le conseil d’un vieux blog déserté, restez-en aux louanges du communiqué de presse, et passez plutôt voir la peinture hollandaise ou française du 17ème siècle. 

Si malgré tout vous tenez à vérifier sur place la palette subtile du génie chromatique, vous reconnaitrez aisément le tableau dans la longue galerie de l’aile Denon, sous son immense verrière à 12 mètres d’altitude, il se distingue essentiellement des autres tartines bitumées, chaotiques et sinistres de l'époque, par son drapeau bleu blanc rouge ; vous ne pouvez pas le rater, "contrairement à l’auteur" aurait persifflé Tristan Bernard*. 


Vous vous exclamerez alors (intérieurement) "Y a-t-il une différence ? Est-il vraiment restauré ?" En effet, et c’est un cas rare parmi les tableaux rénovés : ici, avant ou après, les deux sont aussi moches. L’effet de pouding indigeste demeure**. On sait que les tableaux de Delacroix, peints à la hussarde, devenaient des "bouillies brunes" de son vivant même, témoignait Jacques-Émile Blanche. Et l’aspect crayeux des blancs et des gris donne maintenant à la scène un petit côté inauthentique (d’accord, c’est une remarque inspirée par la mauvaise foi, cependant, alors qu'on pomponne l'effigie de la Liberté, on renforce furtivement un système de surveillance et de répression qui emprisonne petit à petit le peu qu'il reste de ce qu'elle est censée glorifier).


Pourquoi les peintres qui illustrent des évènements historiques, même inspirés par des intentions humanitaires et spontanément - sans commande de l’État*** - en font-ils systématiquement une bouillie grandiloquente et immangeable, gavée de poncifs ?

Gonflement du liquide dans les tissus, hydrocéphalie, macrocéphalie, agueusie peut-être ? Cela reste un mystère que les sciences de la santé, vu les moyens financiers qu’elles drainent aujourd’hui, décrypteront assurément un jour prochain.


***

* On connait le mot de Tristan Bernard, presque trop beau pour être vrai, qui aurait répliqué à un ami arrivant en retard au théâtre et regrettant d’avoir raté le premier acte : "Rassurez-vous, l’auteur également".


** Une mystérieuse source non officielle au Louvre a mis en ligne une photo en haute définition (31Mo, 80Mpixels) dont le contraste et les couleurs semblent très accentuées comparées à la photo officielle du musée (notre illustration). À vérifier sur place par qui en aura le courage.


*** Delacroix ne s’est pas lancé dans une opération de 4 ou 5 mois sur 8,5 mètres carrés sans penser le vendre à l’État, qui l’achetait effectivement l’année suivante pour une somme décevante, 3000F (≈ 10 000€ actuels) quand Delacroix en espérait 10 000F (le catalogue des collections du Louvre retrace en détail l’histoire mouvementée de cette Liberté). 

vendredi 7 juin 2024

Ça va trop vite (Ben)

 

– Ça passe pas vite aujourd'hui.

– Évidemment, tu bois rien.

JM. Gourio - Le petit troquet des brèves de comptoir. On ferme ! 2015



Ben Vautier, l’artiste conceptuel qui signait de son nom les textes des autres, le préféré des écoliers et des fournisseurs de matériel scolaire et de bureau, n’est plus.


C’est allé très vite.

Le 3 juin, il écrivait, dans une dernière newsletter de son journal en ligne, quelques-unes de ses petites irritations habituelles,

Le 4 juin, sa femme mourait à 85 ans d’un accident cérébral,

Le 5 juin, il stoppait tout le manège d'une manière non conventionnelle (il avait écrit dans sa newsletter du 11 mai 2022 J’aimerais en cadeau un Beretta chargé pour pouvoir me suicider quand j’en ai envie.) 


Depuis notre chronique de 2019, il n’y a rien à ajouter sur son art, ses slogans aléatoires et sa mégalomanie bonhomme. Cet héritier des Fumistes - en moins rigolo - est entièrement dans son Musée du doute, à Blois.


Pendant ce temps-là…


Arrhenius, chimiste visionnaire, prédisait déjà en 1895 que si le taux d’émission de gaz carbonique des industries de son époque doublait, la température moyenne de la Terre augmenterait de 4°C à 5°C dans les 3000 ans à venir. On ne l'avait pas réellement pris au sérieux.

130 ans plus tard, aujourd’hui, il ne passe pas une semaine sans qu’une retentissante tribune dans les principaux journaux quotidiens, signée par des scientifiques reconnus de plus en plus nombreux, nous fasse comprendre que le dérèglement climatique va plus vite que ce que prévoyaient leurs algorithmes, beaucoup plus vite. 

Ils savent que les décideurs ne feront rien, mais ils se libèrent ainsiiciiciiciicid’une responsabilité imaginaire.


Ben en aurait produit un de ses dictons multiusages : Ça va trop vite. 

Peut-être, parmi des milliers, l’a-t-il déjà écrit. 


dimanche 26 juin 2022

De l’utilité de la couleur

Sur le drapeau français, y'a que le bleu qui se boit pas.
(Le grand café des brèves de comptoir 2014, JM. Gourio)

La perception de la couleur est une invention extraordinaire de la nature, elle permet à l’être vivant le plus primitif doté d’un minimum de mémoire de distinguer d’un coup d’œil le mal du bien, l’interdit du permis.

Aujourd’hui les couleurs jaune et bleu sont en vogue dans le monde politique et culturel parce qu’elles ont été agressées et envahies par le blanc, le bleu et le rouge. Attention à ne pas confondre le blanc, le bleu et le rouge avec le bleu, le blanc et le rouge. Ces dernières sont les couleurs d’un peuple pacifique mené par un autocrate crapuleux mais gentil à la télévision, alors que les premières sont d’un peuple docile dirigé par un autocrate psychopathe et méchant. Ça n’a rien à voir.

La National gallery, le grand musée londonien, révoltée par cette injustice, a recherché dans ses immenses collections tout ce qui aurait pu être étiqueté "russe" par facilité, mais qu’une analyse plus approfondie pourrait restituer à l’Ukraine.
Opportunément, elle conserve dans ses réserves un pastel d’Edgar Degas de 1899, qui figure des danseuses folkloriques russes, et sur les costumes desquelles avaient été remarqués depuis bien longtemps - déclare-t-elle - des petits rubans jaunes et d’une sorte de bleu, tressés en guirlandes.
Elles seront donc désormais appelées "danseuses ukrainiennes" dans le catalogue du musée (on les trouve néanmoins encore en cherchant "russian dancers"). Trop fragile, l'œuvre est rarement exposée.


Dans un conflit armé, il ne faut pas abuser des couleurs. Ici, dans un détail de la bataille de San Romano par Paolo Uccello, également à la National gallery de Londres, on ne parvient pas à distinguer qui est l’ennemi de qui, et on sent les combattants complètement désorientés et l’issue de la bataille incertaine.

Le catalogue de Degas en ligne dénombre 11 autres pastels* de cette série, dessinés par le peintre entre 1895 et 1905, et représentant des danseuses folkloriques**. On y voit des costumes nettement blanc, bleu et rouge dans une version du musée de Houston et dans une collection privée. Ce dernier est agrémenté de guirlandes jaune et bleu.

   * Dans le dialogue, saisir "russe" dans la rubrique "par nom de l’œuvre".
   ** L’Ukraine était alors une province dans les empires russe et autrichien.

Costumes ukrainiens ou non, l’histoire de l’art est accueillante, elle n’a jamais été regardante sur ces petits arrangements. À chaque jour sa vérité.
C’est un geste délicat de la part du musée londonien, même s’il ne changera rien au destin du peuple ukrainien, indifféremment exploité, pillé, affamé, déporté, pollué, irradié et massacré, depuis plusieurs siècles

jeudi 14 avril 2022

Les visites de Monsieur G.

Les musées des beaux-arts de province sont bien souvent héritiers des grands "cabinets de curiosités". Ici, dans le musée Unterlinden de Colmar, connu pour héberger l’illustre retable d’Issenheim de Matthias Grünewald, le rayon consacré à la ferblanterie, ustensiles et outillages divers.

Coincés dans l'espace-temps, si en plus, c'est en province... 
(J.M. Gourio, Brèves de comptoir)

À la levée des contraintes sanitaires, on rêvait d’un retour vers les grands musées dans des conditions de visite plus humaines qu’avant la pandémie. Beaucoup d’habitués, notamment les plus âgés et les touristes étrangers, n’ont pas repris leur transhumance culturelle vers Paris, encore terrorisés par la massive campagne d’information sur le virus, disait le discours ambiant. On s’imaginait déjà flânant dans le tranquille Louvre de nos 20 ans, pas à la manière des souvenirs névrotiques d’un Proust dans sa tasse de thé, mais dans la réalité même, en y faisant résonner crânement nos pas dans les longs couloirs vides, pour s’en convaincre.

Mais l’annonce récente de la quantité de visiteurs ayant défilé pendant 6 mois à Paris devant quelques peintures françaises, de peintres qui pullulent déjà dans les musées parisiens, mais provenant ici d’une collection russe exotique - exposition à la mode luxueuse confectionnée par un marchand de sacs à main - cette annonce fait frémir. 9000 visiteurs par jour. Soit une dizaine de personnes agglomérées en permanence devant chaque tableau (*)
Et on nous disait que la reprise était laborieuse ? Pour ces visiteurs, certainement. On a beau savoir ouvertement pipeautés les chiffres de fréquentation des expositions les plus médiatisées, l’ordre de grandeur est tout de même là !
(*) Considérant des journées de 10 heures et des visites de 2 heures par personne (36 secondes par tableau, multipliées par 200)

C’est décidé, on reprendra sagement la route des musées de province. Ils sont souvent déserts (quand ils ne sont pas fermés pour une longue durée). Ils s'efforcent de nous captiver par l'assemblage hétéroclite d'objets résolument inopinés, ils ne regorgent pas de chefs-d’œuvre, mais lorsqu’on en croise un, ils nous laissent le temps d’en savourer sereinement les détails, de s’y fondre le temps qu'il faut. On les aime parce qu'ils classent et rangent pour nous les choses révolues, les souvenirs, et qu'ils nous laissent les visiter au petit bonheur, comme on feuillète un dictionnaire illustré. Bien plus que des musées, ils sont un art de vivre.

Or depuis 2007 Monsieur G., qui a visité pour nous près de 250 de ces musées de province, en a fait modestement mais systématiquement les pages de son blog, devenu indispensable au voyageur sans prétention. Il y détaille, commente et illustre à chaque fois presque tout le contenu du musée. C’est plus agréable, pratique et complet que le site officiel (quand il existe) et beaucoup moins hasardeux que de fouiller la base Joconde du ministère de la Culture (quand elle fonctionne).

Il y manque encore quelques musées, Colmar, Strasbourg, Marseille, Lyon, mais les sites de ces derniers, parfois très estimables, permettront de patienter en attendant que monsieur G. y passe et les scrute.
Il a déjà documenté près du tiers des 768 musées d’art de France. 
3 fois plus que dans l’encyclopédie Wikipedia !  


Mise à jour le 24.01.2025
 
: Monsieur G. ne visitera plus pour nous les musées de Colmar, Strasbourg, Lyon... et tant d'autres villes. Il a disparu 1e 13 aout 2024.



samedi 15 janvier 2022

Les proverbes imbéciles (1)

Ils constituent l’assise de nos conversations de palier ; le fondement de nos papotages mondains ; on les attribue à nos ancêtres, qu’on respecte inévitablement ; s’ils leur ont survécu si longtemps ça ne peut être que par leur profonde vérité venue du fond des âges ; enfin ils surgissent si vite à notre conscience, dans une conversation, quand il s’agit de répliquer, qu’ils nous épargnent la recherche d’une opinion personnelle, chose qui ferait sortir l’interlocuteur de ses schémas de pensée habituels et risquerait d'enrayer l’harmonie consensuelle du moment : ce sont les proverbes imbéciles. (*)


Pether Abraham (1756-1812) Paysage au clair de lune (détail) 45x60cm. 
Marché de l’art 23.06.2019 : 13.750€.

Examinons aujourd’hui le proverbe suivant :

« Quand le sage montre la Lune, l’idiot regarde le doigt ».

Son origine est douteuse, on l’attribue le plus souvent, sur internet, à Confucius, parfois Lao Tseu, voire Tchouang-tseu, qui sont les derniers refuges de l’ignorance en matière de sagesse. Il est toujours conseillé, si dans l’empressement de la conversation vous inventez un proverbe, de l’attribuer à un auteur très ancien écrit dans un style illisible et que les dictionnaires qualifient de sages parce qu’ils sont justement antiques et indéchiffrables.
D’ailleurs une recherche de proximité des mots Lune et doigt dans tout Confucius, Lao Tseu et Tchouang-tseu s'est révélée infructueuse.
Tant pis, nous dirons, comme Vialatte quand il avait la flemme de se documenter, que ce proverbe remonte à la plus haute antiquité.

Son sens est simple : c’est être idiot que de prendre le mot pour la chose qu’il désigne, le signe pour la réalité, le signifiant pour le signifié, voire le signifié pour la réalité, ou le détail pour l’ensemble, et ainsi de suite. 
On trouvera en vérité des centaines (vraiment) d’interprétations différentes parfois contradictoires, mais elles partent toutes du principe que le postulat de départ est vrai : le sage est sage, et s’il te désigne une chose, regarde la chose. Si possible admire-la parce qu’elle est montrée par un sage, et ne pose pas de question.

La vraie pensée populaire, celle des bistros, n’est évidemment pas d’accord, quand on résume les propos sur le sujet recueillis par J.M. Gourio dans les Brèves de comptoir. « Il a raison le connard (lisez l’idiot) de regarder le doigt, y’a rien sur la Lune, elle serait sur la Terre, on n’irait même pas, et les hommes qui y sont allés sont tous devenus alcooliques, partout où on va, ça finit pareil. »  

Allons un peu plus loin dans le bon sens. Si celui que le dicton dit sage l’était réellement, il ne désignerait pas l’astre mais indiquerait comment le regarder, la méthode pour le retrouver, comprendre ses cycles et les prévoir. 
Qui aura compris les explications du sage retrouvera ce qu’il désignait en toute circonstance. C’est la démarche scientifique. Et si sa formule fonctionne, alors on l’honorera du titre de sage.


Tout cela parait peut-être abstrait. Prenons un exemple dans l’actualité. Les Français vont bientôt choisir un président. En prévision de cet évènement grandiose, tous les candidats leur promettent la Lune, ou plutôt leur montrent une vague forme brouillée haut dans le ciel et qu’ils appellent la Lune. C’est leur projet pour diriger le pays.
Or tout le monde sait depuis belle lurette que les promesses ne sont quasiment jamais tenues une fois le pouvoir en poche. 

Dès lors c’est bien l’idiot qui regarde le doigt qui avait raison, parce que c’est le doigt et celui qui le pointe, le soi-disant « sage », le postulat, qu’il faut d’abord examiner. C’est lui qui aura tous les droits et mènera le Français selon son bon vouloir. D’où vient-il ? Quelle est sa famille, son milieu, qui seuls profiteront de ses largesses ?

D’ailleurs, s’il est notoire que le processus électoral en France permet souvent d’élire un président qui a recueilli beaucoup moins que la majorité des voix, cette majorité oubliée du règne actuel savait bien à l’époque qu’il fallait en priorité regarder le doigt et non la Lune. Et c’est précisément en ne regardant pas la Lune qu’elle avait remarqué le doigt pointé, qui aurait traditionnellement dû être l’index (le doigt qui indique) mais était en réalité le doigt suivant, celui dont la présentation en direction du ciel a un tout autre sens dans la gestuelle des peuples, le troisième.    

C’est pourquoi, après cette démonstration sans faille, s’il était encore besoin d’un proverbe sur le sujet, nous pourrions aujourd’hui affirmer « Quand le sage montre la Lune, l’idiot regarde la Lune ». Étant sous-entendu qu'à aucun moment on n'a vu ce dernier se renseigner au préalable sur le sage.

Voilà. Refermez vos cahiers. La semaine prochaine, interrogation écrite.

***
(*) On ne s’interdira pas de parler aussi des dictons idiots qui sont, selon certains experts qui l’affirment sans conviction, des proverbes imbéciles dont l’objet serait plus précis, moins moral et le style sans métaphore.